De l’importance de distinguer la science du climat de l’activisme climatique - Par Nicolas Lecaussin

C’est le titre d’un article cité par le Wall Street Journal et publié il y a seulement quelques jours dans la prestigieuse revue Nature par le chercheur géographe Ulf Büntgen de l’université de Cambridge.

« Je suis avant tout préoccupé par le nombre croissant de climatologues qui deviennent des militants du climat. De même, je m’inquiète des militants qui se font passer pour des scientifiques car cela peut constituer une forme d’instrumentalisation de la science. », écrit-il.

Le chercheur défend la science et constate qu’elle est, ou détournée par les écologistes, ou contestée, voir niée, si elle ne donne pas les réponses attendues.

« Les militants (non)spécialistes adoptent souvent des arguments scientifiques comme source de légitimation morale pour leurs actions, et elles peuvent être radicales et destructeurs. D’un autre côté, une confiance illimitée dans la connaissance scientifique est problématique, car la science ne veut pas dire vérité absolue ni autorité éthique. »

Et Büntgen de continuer :

« L’idée selon laquelle la science serait explicative plutôt qu’exploratoire est une surestimation naïve qui peut alimenter le thème complexe du changement climatique mondial et en faire une sorte de religion dogmatique pour le grand public. »

Il va encore plus loin :

« Je trouve trompeur que des organisations de premier plan, telles que le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat (GIEC), dans son dernier rapport destiné aux décideurs politiques, aient tendance à surestimer le taux de réchauffement anthropique récent par rapport à la variabilité naturelle des températures au cours des années 2000 et même depuis 125 000 ans. La qualité et la quantité des enregistrements climatiques indirects disponibles sont tout simplement trop faibles et trop aléatoires pour permettre une comparaison fiable des températures extrêmes annuelles observées au 21e siècle avec les moyennes climatiques reconstituées à long terme depuis l’Holocène (il y a 11 700 ans) et même avant. Comme toute science, la science du climat est provisoire et faillible. »

C’est ce que dit un autre scientifique, Steven E. Koonin que l’IREF a plusieurs fois publié.

L’approche dogmatique du réchauffement climatique doit cesser et laisser la place à une recherche scientifique raisonnée, à plus de prudence et à plus de confiance en l’avenir.

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