Mayotte, une île que l’État n’a pas su protéger - Par Romain Delisle

L’État, faute d’une véritable volonté pour mettre en œuvre des mesures fortes, n’a pas été capable de résoudre la crise migratoire à Mayotte. Les Mahorais sont devenus minoritaires sur leur propre terre natale, faisant glisser ce morceau de territoire national chaque jour un peu plus vers les Comores.


À la fin du mois de février 2024, l’incapacité de l’État à trouver une issue à la crise migratoire qui sévit depuis des années à Mayotte est devenue flagrante lorsque 300 migrants ont été transportés en métropole, aux frais du contribuable, pour finalement être installés dans un château des Yvelines.

Faisant mine de montrer ses muscles, le ministre de l’Intérieur, Gérald Darmanin, a évoqué la suppression du droit du sol pour freiner l’arrivée massive de migrants sur cette petite île de l’océan Indien (une idée qui traîne dans les cartons du ministère depuis 20 ans…).

La dépense publique affectée au fonctionnement et au développement de l’île atteint des sommets : le document de politique transversale réservé aux outre-mer, annexé au projet de loi de finances 2024, révèle que les crédits qui lui sont alloués représentent plus de 1,8 milliard d’euros, soit 8 % du total des sommes dévolues aux outre-mer. Un montant en constante augmentation depuis 2012, date à laquelle il dépassait à peine 700 millions d’euros.

Ce chiffrage est, par ailleurs, largement incomplet dans la mesure où il ne tient pas compte de l’importante dépense fiscale consentie en faveur du 101e département français. La TVA y est, par exemple, inexistante (de manière provisoire…) et une réduction d’impôts de 40 % pour les investissements productifs locaux s’y applique.

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