Guerre existentielle et identitaire d’Israël : la Phase 2 commence dès le 17 juin - Par Hervé Ghannad
Quel est le pays qui accepterait de déplacer sa population au Nord pour éviter des drames humains tout en continuant à recevoir des drones et des obus meurtriers incendiaires, détruisant les champs et les maisons ?
Hervé Ghannad est Docteur en Science politique/Géopolitique - Business school & Médias. Il publie aujourd'hui son roman LE CHANTIER.A l’évidence…AUCUN !
C’ est pourquoi, et sans vouloir jouer les prophètes, il paraît évident que Tsahal va lancer une grande opération militaire au sud Liban, pour éliminer le Hezbollah et son pouvoir de nuisance.
C’ est pourquoi, et sans vouloir jouer les prophètes, il paraît évident que Tsahal va lancer une grande opération militaire au sud Liban, pour éliminer le Hezbollah et son pouvoir de nuisance.
Avec le 7 octobre et ses massacres, le paradigme géopolitique en Israël a changé, avec une exacerbation du sentiment sécuritaire et du désir de vivre en paix et donc de la volonté d’éliminer toute menace, qu’elles soient à sa frontière proche –Gaza/Liban- ou à sa frontière éloignée avec l’Iran.
La guerre de Beyrouth va avoir lieu, dans un contexte particulier, celui d’une volonté de temporiser de la part de la France pour conserver ce qui reste d'influences au Proche-Orient, et avec un Président américain en campagne électorale qui freine des quatre fers, pour ne pas être engagé dans un conflit régional à dimension internationale.
Sauf que les USA soutiendront Israël dans sa volonté légitime d'assurer la sécurité à ses citoyens, rôle régalien qui appartient à chaque pays dans une dimension de souveraineté.
La guerre avec le Hamas et un autre groupe terroriste, en l’occurrence le Hezbollah est en fait un conflit étatique, qui oppose l’Etat hébreu à l’Iran. Bercé par l’idéologie Frériste dès les années 60, Khomeiny a voué sa vie à détruire ce pays, avec une toujours la même diatribe qui tourne en boucle depuis plus de quarante ans, poussant à la création des Pasdarans et de la force Al Qods.
Le deuxième front, qui va s’ouvrir au Nord, constitue donc la 2 ème phase d’une guerre entre Israël et l’Iran, conflit voulu par l’Iran et rien que par l’Iran. La preuve, le Hamas, bras armé des Frères musulmans, a transformé une petite région qui avait tout pour devenir la Singapour de l’Orient en un territoire de mort, utilisant l’argent des subventions internationales pour construire une machine de guerre sous forme de guerre asymétrique, fondée sur des planques enterrées , des tunnels, de la contrebande et l’exploitation idéologique d'enfants dès la maternelle, pour qu’ils deviennent des combattants martyrs , donnant leurs vies pour la Confrérie et luttant à mort contre Israël.
Tel est le triste constat qui se présente devant nous, affligeant, désolant, sous fond de manipulation collective à des fins mortifères, dans l’éternel combat du spolié contre le colon...
Il n'y a pas d'autres explications historiques que d'affirmer que cette guerre, voulue par certaines puissances arabes, est née dans les années 30, par le refus de reconnaître la possibilité d'une nation Juive, opposition transformée en une lutte exacerbée par Hitler qui se servit d'Al Banna et d'Al Husseini pour favoriser le sentiment antisémite auprès des autochtones arabes de Palestine.
Ce conflit possède donc dans son essence même des influences idéologiques nazies, qui remontent bien au-delà du plan de partage de 1947 , avec comme composante principale deux idées fortes qui sont des idées exprimées dans Mein Kampf, reprises par Arafat et le Hamas mais développées par Al Bana dans ses écrits, à savoir celle d’espace vital –le Califat – et celle de race avec la supériorité affirmée de la « race arabo-musulmane ».
Israël a donc décidé de solder cet héritage nazi, en éliminant le Hamas et le Hezbollah, pions de l’Iran, bras armés de la Confrérie et facteurs de déstabilisation dans la région.
Reste un paramètre et non des moindres, la position du Qatar qui va être partagé entre l’Iran et les USA. Le Qatar est centré sur le Hamas, mais porte un intérêt assez faible envers cette entité chiite qui appartient complètement à l’Iran. La tentation sera sans doute de retrouver une virginité en donnant « les clefs du camion » aux USA, question de retrouver une aura sur la scène internationale…
En attendant la phase 3, la mise au pas des Mollahs iraniens, avant que ces derniers ne possèdent la bombe atomique...
La guerre de Beyrouth va avoir lieu, dans un contexte particulier, celui d’une volonté de temporiser de la part de la France pour conserver ce qui reste d'influences au Proche-Orient, et avec un Président américain en campagne électorale qui freine des quatre fers, pour ne pas être engagé dans un conflit régional à dimension internationale.
Sauf que les USA soutiendront Israël dans sa volonté légitime d'assurer la sécurité à ses citoyens, rôle régalien qui appartient à chaque pays dans une dimension de souveraineté.
La guerre avec le Hamas et un autre groupe terroriste, en l’occurrence le Hezbollah est en fait un conflit étatique, qui oppose l’Etat hébreu à l’Iran. Bercé par l’idéologie Frériste dès les années 60, Khomeiny a voué sa vie à détruire ce pays, avec une toujours la même diatribe qui tourne en boucle depuis plus de quarante ans, poussant à la création des Pasdarans et de la force Al Qods.
Le deuxième front, qui va s’ouvrir au Nord, constitue donc la 2 ème phase d’une guerre entre Israël et l’Iran, conflit voulu par l’Iran et rien que par l’Iran. La preuve, le Hamas, bras armé des Frères musulmans, a transformé une petite région qui avait tout pour devenir la Singapour de l’Orient en un territoire de mort, utilisant l’argent des subventions internationales pour construire une machine de guerre sous forme de guerre asymétrique, fondée sur des planques enterrées , des tunnels, de la contrebande et l’exploitation idéologique d'enfants dès la maternelle, pour qu’ils deviennent des combattants martyrs , donnant leurs vies pour la Confrérie et luttant à mort contre Israël.
Tel est le triste constat qui se présente devant nous, affligeant, désolant, sous fond de manipulation collective à des fins mortifères, dans l’éternel combat du spolié contre le colon...
Il n'y a pas d'autres explications historiques que d'affirmer que cette guerre, voulue par certaines puissances arabes, est née dans les années 30, par le refus de reconnaître la possibilité d'une nation Juive, opposition transformée en une lutte exacerbée par Hitler qui se servit d'Al Banna et d'Al Husseini pour favoriser le sentiment antisémite auprès des autochtones arabes de Palestine.
Ce conflit possède donc dans son essence même des influences idéologiques nazies, qui remontent bien au-delà du plan de partage de 1947 , avec comme composante principale deux idées fortes qui sont des idées exprimées dans Mein Kampf, reprises par Arafat et le Hamas mais développées par Al Bana dans ses écrits, à savoir celle d’espace vital –le Califat – et celle de race avec la supériorité affirmée de la « race arabo-musulmane ».
Israël a donc décidé de solder cet héritage nazi, en éliminant le Hamas et le Hezbollah, pions de l’Iran, bras armés de la Confrérie et facteurs de déstabilisation dans la région.
Reste un paramètre et non des moindres, la position du Qatar qui va être partagé entre l’Iran et les USA. Le Qatar est centré sur le Hamas, mais porte un intérêt assez faible envers cette entité chiite qui appartient complètement à l’Iran. La tentation sera sans doute de retrouver une virginité en donnant « les clefs du camion » aux USA, question de retrouver une aura sur la scène internationale…
En attendant la phase 3, la mise au pas des Mollahs iraniens, avant que ces derniers ne possèdent la bombe atomique...
