20 octobre 1805 : Napoléon 1er bat les Autrichiens à Ulm
Le mot de Laurent Sailly
Le 20 octobre 1805, cinq jours après la prise du village bavarois de Michelsberg par la Grande Armée, Napoléon 1er reçoit la capitulation de l'armée autrichienne du général Karl Mack retranchée dans la ville voisine d'Ulm.
La campagne d’Ulm (25 septembre – 20 octobre 1805) fut une opération décisive de la guerre de la Troisième Coalition. Elle opposa la Grande Armée française, dirigée par Napoléon Ier, à une armée autrichienne commandée par le général Karl Mack von Leiberich. L’objectif de Napoléon était d’encercler les forces autrichiennes en Bavière avant l’arrivée des renforts russes.
La Troisième Coalition, formée en août 1805, réunissait le Royaume-Uni, l’Autriche, la Russie, Naples, la Sicile et la Suède. Les tensions avaient été exacerbées par les ambitions territoriales de Napoléon en Italie et en Allemagne. L’Autriche, persuadée que la France attaquerait l’Italie, répartit ses forces entre l’archiduc Charles en Italie et Mack en Allemagne. Ce dernier établit ses troupes à Ulm, pensant pouvoir attendre les Russes.
Napoléon mobilisa rapidement ses 210 000 hommes depuis Boulogne, traversa le Rhin, puis le Danube, et utilisa le système des corps d’armée pour encercler Ulm. Les Français remportèrent plusieurs batailles (Wertingen, Günzburg, Elchingen), tandis que les Autrichiens, mal informés et désorganisés, échouèrent à se replier.
Le 20 octobre, Mack capitula avec 25 000 hommes et 60 canons. Cette victoire permit à Napoléon d’entrer à Vienne le 12 novembre et de battre les forces austro-russes à Austerlitz le 2 décembre. La campagne d’Ulm est considérée comme un chef-d’œuvre de stratégie militaire, illustrant la supériorité du système des corps d’armée et la rapidité de manœuvre de la Grande Armée.
La Troisième Coalition, formée en août 1805, réunissait le Royaume-Uni, l’Autriche, la Russie, Naples, la Sicile et la Suède. Les tensions avaient été exacerbées par les ambitions territoriales de Napoléon en Italie et en Allemagne. L’Autriche, persuadée que la France attaquerait l’Italie, répartit ses forces entre l’archiduc Charles en Italie et Mack en Allemagne. Ce dernier établit ses troupes à Ulm, pensant pouvoir attendre les Russes.
Napoléon mobilisa rapidement ses 210 000 hommes depuis Boulogne, traversa le Rhin, puis le Danube, et utilisa le système des corps d’armée pour encercler Ulm. Les Français remportèrent plusieurs batailles (Wertingen, Günzburg, Elchingen), tandis que les Autrichiens, mal informés et désorganisés, échouèrent à se replier.
Le 20 octobre, Mack capitula avec 25 000 hommes et 60 canons. Cette victoire permit à Napoléon d’entrer à Vienne le 12 novembre et de battre les forces austro-russes à Austerlitz le 2 décembre. La campagne d’Ulm est considérée comme un chef-d’œuvre de stratégie militaire, illustrant la supériorité du système des corps d’armée et la rapidité de manœuvre de la Grande Armée.





