28 novembre 1615 : mariage de Louis XIII avec Anne d’Autriche
LIRE : 28 novembre 1615 - Mariage de Louis XIII et Anne d'Autriche - Herodote.net « Certes c’est à l’Espagne à produire des Reines
Le poète officiel versifie imperturbablement. Il salue ici le mariage espagnol : Louis XIII épouse à Bordeaux Anne d’Autriche (fille de Philippe III d’Espagne et de l’archiduchesse Marguerite d’Autriche). La nuit de noces, devant témoins suivant la coutume, se passe mal. Les deux adolescents ont à peine 14 ans et la répulsion de Louis pour l’infante Anne entraînera une longue inhibition : ils n’auront un enfant qu’au bout de vingt-trois ans, et il n’est pas sûr que Louis XIII soit le père de Louis XIV.
Ce mariage, comme tous les mariages royaux, obéit à la raison d’État. Il a été arrangé pour faire alliance avec la très catholique Espagne, dans le cadre de la politique antiprotestante chère à la reine mère et au parti dévot.
Louis XIII, bien que majeur (13 ans, pour les rois), est toujours écarté du pouvoir, sa mère s’ingéniant à le faire passer pour incapable et se passionnant pour son métier de régente, cependant que les Grands multiplient des révoltes qui menacent la monarchie et la personne même du jeune roi. Concini réagit, fait entrer de nouveaux ministres au Conseil – dont Richelieu, chargé des Affaires étrangères.
« Certes c'est à l'Espagne à produire des... | L’Histoire en citations
En ce mois de novembre 1615, les deux plus grandes puissances de l’époque s’unissent à travers deux mariages : celui d’Elisabeth de France avec le futur Felipe IV d’Espagne et surtout, celui de Louis XIII, roi de France avec l’infante Anne d’Autriche.
L’événement est sans précédent. Afin de ne froisser aucun des deux états, rendez-vous est donné à Bordeaux, à mi-chemin entre Madrid et Paris.
Un mariage politique
La Cour espagnole prend l'initiative de proposer le double mariage franco-espagnol. Henri IV, considérant les Habsbourg comme les ennemis héréditaires du royaume de France, tergiverse et songe plutôt à marier son héritier à Nicole de Lorraine, héritière des duchés de Lorraine et de Bar, ce qui donnerait naturellement pour frontières à la France le massif vosgien (sans parler de la riche production de sel). Mais à sa mort, sa veuve, Marie de Médicis, soutenue par le parti dévot, assume un retournement de politique, faisant de l'alliance espagnole un gage de paix entre les deux grandes puissances catholiques. De son côté Philippe III espère que la présence de sa fille à la Cour de France peut constituer un atout pour soutenir les intérêts de l'Espagne et donne à sa fille des instructions secrètes.
Fiancée à l'âge de dix ans, Anne épouse par procuration, le 18 octobre 1615 à Burgos, Louis XIII, roi de France et de Navarre ; lors de cette cérémonie, Louis XIII est représenté par le duc de Lerme. Le même jour, à Bordeaux, Élisabeth, sœur de Louis XIII, épouse par procuration l'infant Philippe, représenté par le duc de Guise. Les princesses ont ensuite été « échangées » à côté de l'île des Faisans, située sur la Bidassoa, près d'Hendaye. Le mariage en France d'Anne d'Autriche et Louis XIII est célébré à Bordeaux le 21 novembre 1615.
Bien que les jeunes mariés n'aient que quatorze ans, Marie de Médicis, alors régente, ne veut pas qu'on puisse remettre en question cette union et s'ingénie à ce que ce mariage soit immédiatement consommé, pour des raisons politiques. Cependant, du fait de l'inexpérience des mariés, la nuit de noces semble s'être assez mal passée.
Le jeune roi, ayant vécu cette nuit comme une véritable humiliation, en garda longtemps rancune à sa mère, et n'entretint plus avec son épouse de rapports charnels pendant les quatre années suivantes, lui rendant néanmoins visite matin et soir, comme le voulait la coutume de l'époque.
L'épouse espagnole
Installée dans les appartements du Louvre avec sa suite, Anne d'Autriche, délaissée, reçoit cependant tous les égards dus à son rang. D'une part, Marie de Médicis continue à porter avec hauteur le titre de reine de France, sans la moindre déférence à l'égard de sa belle-fille. D'autre part, Louis XIII continue de se désintéresser d'elle, bien qu'elle soit considérée comme une belle femme. Le roi, de nature complexe, est timide, ce qui l'empêche de s'accorder avec elle. Entourée par une petite cour peuplée d'une centaine de dames espagnoles, elle continue à vivre à la mode espagnole et son français est encore très hésitant. Anne éprouve ainsi des difficultés à communiquer avec sa nouvelle famille. Enfin, Anne d'Autriche partage avec son époux une timidité et une inexpérience qui n'arrangent pas la situation.
L'assassinat de Concini et le coup d'État de Louis XIII contre sa mère en 1617 font évoluer cette situation. Conscient du problème diplomatique et dynastique que cause l'indifférence du roi à l'égard de la reine, le duc de Luynes, nouveau favori, tente d'y remédier. Tout d'abord, il fait chasser la cour espagnole d'Anne d'Autriche et remplacer les dames d'atours espagnoles par des françaises. La comtesse Inés de la Torre, Première dame d'honneur, est remplacée par Marie de Rohan, la propre femme du duc de Luynes (la future duchesse de Chevreuse), surintendante de la maison de la Reine. On trouve également dans son entourage la princesse de Conti, Madame du Vernet (une sœur de Luynes) et Gabrielle-Angélique de Verneuil, la fille d'Henri IV et d'Henriette d'Entragues. Le duc organise des rendez-vous intimes entre Anne et le roi. Sous l'influence de Mme de Luynes, la reine commence à s'habiller et à se comporter comme une française. On lui fait porter des décolletés. Elle ne portait jusque-là que des robes espagnoles ne laissant voir aucune partie du corps. On considérait d'ailleurs Anne comme trop rigide et trop prude. Au printemps 1619, Luynes finit par forcer le roi à coucher avec la reine. À partir de ce moment, les relations entre Anne et Louis XIII ne cessent de s'améliorer et Louis reste longuement à son chevet lors de sa grave maladie en janvier 1620. Toutefois, Anne n'est pas admise au Conseil, alors que la reine mère y siège, la privant de tout rôle politique, contrariant les volontés de son père.
Le premier portrait intime de celle qui " méritait d'être mise au rang des plus grands rois " (Louis XIV).
Lorsqu'elle est nommée régente du royaume de France à la mort de son époux, Louis XIII, en 1643, Anne d'Autriche se retrouve confrontée à des crises majeures sur le plan international (la France et l'Espagne, son pays d'origine, sont en guerre depuis 1635, ainsi qu'à des conflits internes : la Fronde voit les nobles et les parlementaires remettre en cause l'autorité royale dès 1648. Avec le concours de Jules Mazarin, son principal ministre, elle parvient à surmonter ces obstacles. Mais qui est vraiment Anne d'Autriche ? Un second rôle confiné derrière le tout-puissant cardinal, comme on l'a trop souvent prétendu ? Ou au contraire la reine maîtresse d'un pouvoir pourtant ébranlé ? Et surtout, quelle femme se cache derrière la reine ? Faut-il donner du crédit à ceux qui l'ont décrite comme une personne frivole et légère ?
Plutôt qu'une énième biographie, le talentueux Jean-François Solnon propose ici une approche inédite centrée sur 20 dates-clés de la vie d'Anne d'Autriche. Telles des faisceaux, elles font revivre la veuve de Louis XIII en éclairant son intimité, son caractère et sa psychologie. Car que sait-on de la jeune espagnole arrachée à son pays natal et sa famille aimante dès ses 14 ans ? Comment a-t-elle vécu son union avec un époux qui l'a délaissée pendant près de trente ans ? Quelle mère a-t-elle été pour le jeune Louis XIV, dont on n'attendait plus la naissance après vingt-trois années d'infertilité ? D'une plume vivante et enlevée, l'historien nous offre ici le premier portrait de l'enfant, l'épouse, la reine, la mère, en un mot, la femme d'Etat que fut Anne d'Autriche.
Éditeur : Perrin; Illustrated édition (6 janvier 2022)
Langue : Français
Broché : 420 pages
ISBN-10 : 2262084556
ISBN-13 : 978-2262084554
Poids de l'article : 460 g
Dimensions : 14.3 x 3.3 x 21.3 cm
Mère de Louis XIV, régente du royaume durant la minorité du Roi Soleil, Anne d'Autriche a d'abord été infante d'Espagne, avant de devenir, adolescente, reine de France, puis souveraine. De son enfance, l'épouse de Louis XIII a longtemps conservé une certaine rigidité d'apparence, vite interprétée par ses contemporains comme condescendance. De ses parents, Anne d'Autriche a hérité un attachement viscéral aux valeurs familiales. De sa naissance, de la filiation la plus prestigieuse qui soit en ce début de XVIIe siècle, Anne d'Autriche a gardé une vive conscience, parfois au détriment des intérêts élémentaires de la couronne qu'elle ceint en 1615. Anne d'Autriche, la jeunesse d'une souveraine retrace l'apprentissage d'une reine de France : plus qu'un métier - dont elle doit assimiler les rudiments bien souvent à son corps et à son coeur défendant-, toute une existence se dessine, souvent ponctuée de désillusions, d'amertume et d'humiliations, jusqu'à la maternité salvatrice et l'accès au pouvoir, pour son fils.
Éditeur : FLAMMARION (5 octobre 2006)
Langue : Français
Broché : 244 pages
ISBN-10 : 2080688103
ISBN-13 : 978-2080688101
Poids de l'article : 245 g
Dimensions : 13.5 x 1.6 x 21 cm
Fille de Philippe III d'Espagne et de Marguerite d'Autriche, femme de Louis XIII (1615), mère de Louis XIV (1638) et du duc d'Orléans (1640), grande, belle, telle que l'ont peinte Rubens (musée du Prado) et Mignard (musée du Louvre), héroïne enfin d'Alexandre Dumas, la reine a suscité amitiés fidèles et animosités redoutables. Louis XIII ne l'aime guère, Richelieu s'en méfie, le duc de Buckingham l'idolâtre, Mazarin, comme en témoigne sa correspondance, a toujours compté sur son indéfectible soutien, même s'il n'y eut jamais de mariage secret. Paresseuse, peu instruite (c'est un trait qu'elle partage avec nombre de membres des familles régnantes de l'époque), aussi entêtée qu'autoritaire, elle n'a plus, après la mort de son mari, qu'un souci : celui de léguer à son fils un royaume intact. Pour simplifier, disons qu'elle a eu deux carrières politiques successives. Jusqu'en 1643, elle chaperonne l'opposition, participe peu ou prou à tous les « complots », comme ceux de Chalais ou de Cinq-Mars, entretient avec son frère Philippe IV une correspondance secrète qui témoigne de plus d'inconscience que de réelle trahison. Tout change avec Mazarin. Elle se laisse aveuglément guider par l'« Italien », par celui qui fut peut-être l'un des plus brillants hommes d'État du xviie siècle, au plus grand bénéfice de la monarchie française. En 1661, elle se retire de la scène politique et meurt cinq ans plus tard dans ce Val-de-Grâce qu'elle avait fait construire.
— Jean MEYER : Biographie d'ANNE D'AUTRICHE (1601-1666) reine de France - Encyclopædia Universalis
« Certes c’est à l’Espagne à produire des Reines
Comme c’est à la France à produire des Rois. »
François de MALHERBE (1555-1628), Sur le mariage du Roi et de la Reine (1615)
Ce mariage, comme tous les mariages royaux, obéit à la raison d’État. Il a été arrangé pour faire alliance avec la très catholique Espagne, dans le cadre de la politique antiprotestante chère à la reine mère et au parti dévot.
Louis XIII, bien que majeur (13 ans, pour les rois), est toujours écarté du pouvoir, sa mère s’ingéniant à le faire passer pour incapable et se passionnant pour son métier de régente, cependant que les Grands multiplient des révoltes qui menacent la monarchie et la personne même du jeune roi. Concini réagit, fait entrer de nouveaux ministres au Conseil – dont Richelieu, chargé des Affaires étrangères.
« Certes c'est à l'Espagne à produire des... | L’Histoire en citations
L’événement est sans précédent. Afin de ne froisser aucun des deux états, rendez-vous est donné à Bordeaux, à mi-chemin entre Madrid et Paris.
Un mariage politique
La Cour espagnole prend l'initiative de proposer le double mariage franco-espagnol. Henri IV, considérant les Habsbourg comme les ennemis héréditaires du royaume de France, tergiverse et songe plutôt à marier son héritier à Nicole de Lorraine, héritière des duchés de Lorraine et de Bar, ce qui donnerait naturellement pour frontières à la France le massif vosgien (sans parler de la riche production de sel). Mais à sa mort, sa veuve, Marie de Médicis, soutenue par le parti dévot, assume un retournement de politique, faisant de l'alliance espagnole un gage de paix entre les deux grandes puissances catholiques. De son côté Philippe III espère que la présence de sa fille à la Cour de France peut constituer un atout pour soutenir les intérêts de l'Espagne et donne à sa fille des instructions secrètes.
Fiancée à l'âge de dix ans, Anne épouse par procuration, le 18 octobre 1615 à Burgos, Louis XIII, roi de France et de Navarre ; lors de cette cérémonie, Louis XIII est représenté par le duc de Lerme. Le même jour, à Bordeaux, Élisabeth, sœur de Louis XIII, épouse par procuration l'infant Philippe, représenté par le duc de Guise. Les princesses ont ensuite été « échangées » à côté de l'île des Faisans, située sur la Bidassoa, près d'Hendaye. Le mariage en France d'Anne d'Autriche et Louis XIII est célébré à Bordeaux le 21 novembre 1615.
Bien que les jeunes mariés n'aient que quatorze ans, Marie de Médicis, alors régente, ne veut pas qu'on puisse remettre en question cette union et s'ingénie à ce que ce mariage soit immédiatement consommé, pour des raisons politiques. Cependant, du fait de l'inexpérience des mariés, la nuit de noces semble s'être assez mal passée.
Le jeune roi, ayant vécu cette nuit comme une véritable humiliation, en garda longtemps rancune à sa mère, et n'entretint plus avec son épouse de rapports charnels pendant les quatre années suivantes, lui rendant néanmoins visite matin et soir, comme le voulait la coutume de l'époque.
L'épouse espagnole
Installée dans les appartements du Louvre avec sa suite, Anne d'Autriche, délaissée, reçoit cependant tous les égards dus à son rang. D'une part, Marie de Médicis continue à porter avec hauteur le titre de reine de France, sans la moindre déférence à l'égard de sa belle-fille. D'autre part, Louis XIII continue de se désintéresser d'elle, bien qu'elle soit considérée comme une belle femme. Le roi, de nature complexe, est timide, ce qui l'empêche de s'accorder avec elle. Entourée par une petite cour peuplée d'une centaine de dames espagnoles, elle continue à vivre à la mode espagnole et son français est encore très hésitant. Anne éprouve ainsi des difficultés à communiquer avec sa nouvelle famille. Enfin, Anne d'Autriche partage avec son époux une timidité et une inexpérience qui n'arrangent pas la situation.
L'assassinat de Concini et le coup d'État de Louis XIII contre sa mère en 1617 font évoluer cette situation. Conscient du problème diplomatique et dynastique que cause l'indifférence du roi à l'égard de la reine, le duc de Luynes, nouveau favori, tente d'y remédier. Tout d'abord, il fait chasser la cour espagnole d'Anne d'Autriche et remplacer les dames d'atours espagnoles par des françaises. La comtesse Inés de la Torre, Première dame d'honneur, est remplacée par Marie de Rohan, la propre femme du duc de Luynes (la future duchesse de Chevreuse), surintendante de la maison de la Reine. On trouve également dans son entourage la princesse de Conti, Madame du Vernet (une sœur de Luynes) et Gabrielle-Angélique de Verneuil, la fille d'Henri IV et d'Henriette d'Entragues. Le duc organise des rendez-vous intimes entre Anne et le roi. Sous l'influence de Mme de Luynes, la reine commence à s'habiller et à se comporter comme une française. On lui fait porter des décolletés. Elle ne portait jusque-là que des robes espagnoles ne laissant voir aucune partie du corps. On considérait d'ailleurs Anne comme trop rigide et trop prude. Au printemps 1619, Luynes finit par forcer le roi à coucher avec la reine. À partir de ce moment, les relations entre Anne et Louis XIII ne cessent de s'améliorer et Louis reste longuement à son chevet lors de sa grave maladie en janvier 1620. Toutefois, Anne n'est pas admise au Conseil, alors que la reine mère y siège, la privant de tout rôle politique, contrariant les volontés de son père.
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Anne d'Autriche: Reine de France "au rang des plus grands rois"
de Jean-François Solnon (Auteur, Préface)
Le premier portrait intime de celle qui " méritait d'être mise au rang des plus grands rois " (Louis XIV).
Lorsqu'elle est nommée régente du royaume de France à la mort de son époux, Louis XIII, en 1643, Anne d'Autriche se retrouve confrontée à des crises majeures sur le plan international (la France et l'Espagne, son pays d'origine, sont en guerre depuis 1635, ainsi qu'à des conflits internes : la Fronde voit les nobles et les parlementaires remettre en cause l'autorité royale dès 1648. Avec le concours de Jules Mazarin, son principal ministre, elle parvient à surmonter ces obstacles. Mais qui est vraiment Anne d'Autriche ? Un second rôle confiné derrière le tout-puissant cardinal, comme on l'a trop souvent prétendu ? Ou au contraire la reine maîtresse d'un pouvoir pourtant ébranlé ? Et surtout, quelle femme se cache derrière la reine ? Faut-il donner du crédit à ceux qui l'ont décrite comme une personne frivole et légère ?
Plutôt qu'une énième biographie, le talentueux Jean-François Solnon propose ici une approche inédite centrée sur 20 dates-clés de la vie d'Anne d'Autriche. Telles des faisceaux, elles font revivre la veuve de Louis XIII en éclairant son intimité, son caractère et sa psychologie. Car que sait-on de la jeune espagnole arrachée à son pays natal et sa famille aimante dès ses 14 ans ? Comment a-t-elle vécu son union avec un époux qui l'a délaissée pendant près de trente ans ? Quelle mère a-t-elle été pour le jeune Louis XIV, dont on n'attendait plus la naissance après vingt-trois années d'infertilité ? D'une plume vivante et enlevée, l'historien nous offre ici le premier portrait de l'enfant, l'épouse, la reine, la mère, en un mot, la femme d'Etat que fut Anne d'Autriche.
Éditeur : Perrin; Illustrated édition (6 janvier 2022)
Langue : Français
Broché : 420 pages
ISBN-10 : 2262084556
ISBN-13 : 978-2262084554
Poids de l'article : 460 g
Dimensions : 14.3 x 3.3 x 21.3 cm
Anne d'Autriche
de Marie-Catherine Vignal Souleyreau (Auteur)
Mère de Louis XIV, régente du royaume durant la minorité du Roi Soleil, Anne d'Autriche a d'abord été infante d'Espagne, avant de devenir, adolescente, reine de France, puis souveraine. De son enfance, l'épouse de Louis XIII a longtemps conservé une certaine rigidité d'apparence, vite interprétée par ses contemporains comme condescendance. De ses parents, Anne d'Autriche a hérité un attachement viscéral aux valeurs familiales. De sa naissance, de la filiation la plus prestigieuse qui soit en ce début de XVIIe siècle, Anne d'Autriche a gardé une vive conscience, parfois au détriment des intérêts élémentaires de la couronne qu'elle ceint en 1615. Anne d'Autriche, la jeunesse d'une souveraine retrace l'apprentissage d'une reine de France : plus qu'un métier - dont elle doit assimiler les rudiments bien souvent à son corps et à son coeur défendant-, toute une existence se dessine, souvent ponctuée de désillusions, d'amertume et d'humiliations, jusqu'à la maternité salvatrice et l'accès au pouvoir, pour son fils.
Éditeur : FLAMMARION (5 octobre 2006)
Langue : Français
Broché : 244 pages
ISBN-10 : 2080688103
ISBN-13 : 978-2080688101
Poids de l'article : 245 g
Dimensions : 13.5 x 1.6 x 21 cm
ANNE D'AUTRICHE (1601-1666) reine de France
— Jean MEYER : Biographie d'ANNE D'AUTRICHE (1601-1666) reine de France - Encyclopædia Universalis