La France va mal? La faute à beaucoup trop d’État - Par Nathalie MP Meyer
Depuis que l’on sait que la puissance publique française, toujours en tête du palmarès mondial pour ses dépenses et ses prélèvements obligatoires, va finir l’année 2024 sur un déficit et une dette de 6,2 % et 113 % du PIB respectivement (soit environ 3 300 milliards d’euros pour cette dernière) sans qu’aucune crise particulière ne vienne justifier un tel dérapage, les analyses vont bon train. À écouter Bruno Le Maire, ministre de l’Économie de 2017 jusqu’à très récemment, on croyait que les comptes du pays étaient tenus et que Bercy avait sauvé la France pendant le Covid… D’où, question lancinante : mais comment a-t-on pu en arriver là ?
La classe politique s’étant promptement et exclusivement jetée sur les impôts supplémentaires qu’elle allait pouvoir extorquer aux riches contribuables et aux grosses entreprises afin de redresser la barre, un certain nombre de commentateurs actifs dans la presse et les réseaux sociaux ont préféré examiner attentivement le volet « dépenses publiques » de l’équation budgétaire. Vous savez, ce volet que tous les gouvernements promettent de réduire sans jamais amorcer le moindre mouvement en ce sens, sauf via la petite arnaque cousue de fil blanc de la baisse des dépenses « en tendance ».
Très vite, il est apparu qu’au sein des dépenses sociales, qui représentent à elles seules plus de la moitié de la dépense publique française et 32,2 % du PIB, les dépenses de retraite en représentent à leur tour près de la moitié, constituant ainsi le premier poste de dépense, soit 376 milliards d’euros et 14,2 % du PIB, comme indiqué dans le tableau ci-dessous pour l’année 2022. Dans l’OCDE, la France occupe respectivement le premier rang et le troisième rang (après la Grèce et l’Italie) pour la dépense sociale et les dépenses de retraite rapportées au PIB.
(...)
La suite en accès lire sur le blog de Nathalie : La FRANCE va MAL ? La FAUTE à beaucoup TROP d’État. | Le Blog de Nathalie MP