Retraites. L’avenir de nos retraites et la capitalisation : au-delà des mythes et des clichés - Par Sébastien Laye
Historiquement bâti sur un modèle de retraite par répartition, notre système repose sur une solidarité intergénérationnelle qui montre aujourd’hui ses limites face au vieillissement de la population, à la baisse du taux de natalité et au ralentissement économique. L’économiste et chef d’entreprise Sébastien Laye a rédigé pour Contribuables Associés une note intitulée : L’avenir de nos retraites et la capitalisation : au-delà des mythes et des clichés. Dans cette dernière, il entend battre en brèche certaines idées reçues sur l’introduction d’un pilier de capitalisation dans le système de retraites.
Ces déséquilibres fragilisent son fonctionnement et alimentent un débat essentiel : comment assurer la soutenabilité des retraites françaises tout en préservant à la fois équité et efficacité ?
En analysant les systèmes de nos voisins européens, une solution émerge : l’introduction d’un pilier de capitalisation au sein d’un modèle hybride.
De nombreux pays ont adopté des dispositifs combinant la répartition avec des éléments de capitalisation, permettant de diversifier les sources de financement des retraites et de réduire leur dépendance à des facteurs purement démographiques.
Ces systèmes ont démontré leur capacité à générer des pensions stables tout en contribuant à l’économie grâce aux investissements productifs.
Adopter une telle approche en France permettrait de compléter la répartition, aujourd’hui mise sous tension, par une épargne investie à long terme.
Contrairement à certaines idées reçues, les risques liés à la capitalisation peuvent être maîtrisés grâce à une diversification des investissements, une gestion prudente et des garanties collectives.
"Retraites. L’avenir de nos retraites et la capitalisation : au-delà des mythes et des clichés", par Sébastien Laye, économiste et chef d'entreprise, Les notes de Contribuables Associés, février 2025.
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De nombreux pays ont adopté des dispositifs combinant la répartition avec des éléments de capitalisation, permettant de diversifier les sources de financement des retraites et de réduire leur dépendance à des facteurs purement démographiques.
Ces systèmes ont démontré leur capacité à générer des pensions stables tout en contribuant à l’économie grâce aux investissements productifs.
Adopter une telle approche en France permettrait de compléter la répartition, aujourd’hui mise sous tension, par une épargne investie à long terme.
Contrairement à certaines idées reçues, les risques liés à la capitalisation peuvent être maîtrisés grâce à une diversification des investissements, une gestion prudente et des garanties collectives.
"Retraites. L’avenir de nos retraites et la capitalisation : au-delà des mythes et des clichés", par Sébastien Laye, économiste et chef d'entreprise, Les notes de Contribuables Associés, février 2025.
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Retraites : « Il faut déconstruire les arguments des adversaires de l’introduction d’une dose de capitalisation », estime Sébastien Laye
Il répond aux questions d’Epoch Times.
Epoch Times : Quel est le but de la note rédigée pour Contribuables Associés ?
Sébastien Laye : Nous ne manquons pas de travaux sur le sujet d’une hypothétique retraite par capitalisation en France et sur les dernières années, nombre de think tanks, à l’instar de Molinari, Sapiens, l’IFRAP et plus récemment la Fondapol, s’y sont attelés.
Mon dernier travail pour Contribuables Associés, après avoir rappelé les causes de l’échec du système de retraites actuel et présenté les systèmes tous hybrides, en vigueur chez nos voisins, s’emploie à déconstruire les arguments généralement avancés par les adversaires d’une dose de capitalisation. Ces arguments souvent fallacieux influencent les indécis et le débat public, notamment les médias. Nous avons voulu systématiquement les « débunker », les contrecarrer, à l’aune de la science économique.
Ainsi la note est courte (8 pages) mais elle est surtout complétée d’une série de vidéos virales, à destination des réseaux sociaux, à partir du 14 février.
