2027, la rupture ou la ruine - Par Michel Vaté
Face à la crise multiforme que traverse la France, les demi-solutions proposées par le président de la République ne suffiront pas. Une rupture s’impose pour redresser le pays et redonner espoir aux Français, en revenant aux fondamentaux sans céder aux sirènes étatistes des extrêmes estime le professeur Michel Vaté, chercheur associé à l’Institut Thomas More.
Michel Vaté, professeur émérite de l’Université de Lyon, chercheur associé à l’Institut Thomas More
La prestation ratée d’Emmanuel Macron dans l’émission « Les défis de la France » doit déciller définitivement ceux qui espéraient encore quelque chose des deux années à venir. En février dernier, le baromètre annuel du Cevipof sur la confiance politique interrogeait les Français sur ce qu’ils attendent de l’échéance de 2027. Réponse sans appel : ils sont 78 % à souhaiter une rupture, mais 58 % n’ont aucun nom à proposer pour incarner cette attente, pas même parmi ceux qui gardent une cote de popularité flatteuse. Loin d’un vulgaire « dégagisme », il s’agit de rompre avec quarante ans de déclin, en revenant aux fondamentaux sans céder aux sirènes étatistes des extrêmes.
Parlons méthode, en effet. Le titre de cette modeste contribution au débat public reprend la célèbre sentence du général de Gaulle lorsque Jacques Rueff – le plus éminent économiste libéral français du vingtième siècle – lui remit le rapport qu’il venait d’élaborer avec un discret aréopage de hauts fonctionnaires (fin 1958) : « sur tous les postes à la fois, nous sommes au bord du désastre… en somme, l’alternative c’est le miracle ou la faillite ». Prolongées par le plan Rueff-Armand, les bonnes conditions furent réunies : compétences contre connivences, discrétion contre mise en scène, rupture contre routine, faire plutôt que plaire, etc. Le spectre de la faillite s’éloigna. Sans ce moment Rueff, les Trente Glorieuses auraient pu s’arrêter à mi-parcours.
Lire la suite en accès libre sur le site de l'Institut Thomas More
Parlons méthode, en effet. Le titre de cette modeste contribution au débat public reprend la célèbre sentence du général de Gaulle lorsque Jacques Rueff – le plus éminent économiste libéral français du vingtième siècle – lui remit le rapport qu’il venait d’élaborer avec un discret aréopage de hauts fonctionnaires (fin 1958) : « sur tous les postes à la fois, nous sommes au bord du désastre… en somme, l’alternative c’est le miracle ou la faillite ». Prolongées par le plan Rueff-Armand, les bonnes conditions furent réunies : compétences contre connivences, discrétion contre mise en scène, rupture contre routine, faire plutôt que plaire, etc. Le spectre de la faillite s’éloigna. Sans ce moment Rueff, les Trente Glorieuses auraient pu s’arrêter à mi-parcours.
Lire la suite en accès libre sur le site de l'Institut Thomas More
ou