Pour stopper l’hémorragie de la Sécu, il faut privatiser les assurances sociales - Par Jean-Philippe Delsol
La Sécurité sociale étant décidément un puits sans fond, il devient absolument nécessaire de prendre des mesures enfin efficaces. La privatisation est la solution. Possible et urgente.
Dans son rapport rendu le 26 mai, la Cour des comptes a constaté que le déficit de la Sécurité sociale s’est creusé en 2024 très au-delà des prévisions, atteignant 15,3 Md€ dont 13,8 Md€ imputables à la branche maladie. La loi de finances prévoit pour 2025 un déficit des régimes obligatoires de base et du FSV (le fonds de solidarité vieillesse) de 22,1 Md€, en hausse de 6,8 Md€. Et le déficit atteindrait 24,1 Md€ en 2028 ! Pour y remédier, la Cour ne propose que des mesures paramétriques : plus de contrôle et de contraintes, une meilleure gestion des masques et de l’administration…
Pourtant, la France est le pays de l’OCDE dont les cotisations d’assurance sociales sont le plus élevées après la Slovénie et la Tchéquie.
Selon la DREES, elle a aussi le niveau de prestations sociales le plus élevé de L’Union européenne...
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