Philippe d’Arvisenet - La détérioration de nos finances publiques : petit tour d’horizon de la situation, de ses causes et des remèdes.
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Dans un article de mars 2025, publié dans le Journal des Libertés (IREF), Philippe d’Arvisenet alerte sur la dégradation des finances publiques françaises : le déficit dépasse 5% du PIB, la dette franchit 110%, et l’écart avec les taux allemands se creuse, reflétant la perte de confiance des marchés. La hausse constante des dépenses publiques, notamment en santé, éducation et logement, s’est accélérée après la crise du COVID-19, sans amélioration tangible en efficacité. Cette situation a entraîné un endettement massif, dont une grande partie est détenue par l’Eurosystème. Pour redresser la trajectoire budgétaire, l’article propose un audit complet et une réduction des dépenses, inspirée des réformes réussies dans plusieurs pays. Il suggère aussi de réorienter les dépenses vers l’investissement productif et de renforcer le tissu économique français pour limiter la dépendance à l’État. Sans réforme profonde, la France risque un enlisement économique durable. L’urgence est réelle : il faut agir rapidement et de manière résolue.
L’actualité de ce début de 2025 ne conduit guère à l’optimisme quant à l’évolution de nos finances publiques :
Dans un article de mars 2025, publié dans le Journal des Libertés (IREF), Philippe d’Arvisenet alerte sur la dégradation des finances publiques françaises : le déficit dépasse 5% du PIB, la dette franchit 110%, et l’écart avec les taux allemands se creuse, reflétant la perte de confiance des marchés. La hausse constante des dépenses publiques, notamment en santé, éducation et logement, s’est accélérée après la crise du COVID-19, sans amélioration tangible en efficacité. Cette situation a entraîné un endettement massif, dont une grande partie est détenue par l’Eurosystème. Pour redresser la trajectoire budgétaire, l’article propose un audit complet et une réduction des dépenses, inspirée des réformes réussies dans plusieurs pays. Il suggère aussi de réorienter les dépenses vers l’investissement productif et de renforcer le tissu économique français pour limiter la dépendance à l’État. Sans réforme profonde, la France risque un enlisement économique durable. L’urgence est réelle : il faut agir rapidement et de manière résolue.
Laurent Sailly
Philippe d’Arvisenet
La détérioration de nos finances publiques : petit tour d’horizon de la situation, de ses causes et des remèdes
L’actualité de ce début de 2025 ne conduit guère à l’optimisme quant à l’évolution de nos finances publiques :
- D’abord, avec la perspective de pousser plus encore l’endettement mutualisé de l’union européenne, chaque pays y ayant sa part au prorata de son poids dans l’union.
- Ensuite avec la décision d’exclure les dépenses d’armement dans le calcul des déficits budgétaires qui doivent être soumis à la commission européenne dans le cadre du pacte de stabilité. Il est vrai qu’il était patent que ce dernier n’était pas appliqué de la même manière selon les pays et certains en dénoncent aujourd’hui le caractère obsolète (B.Lyddon, 2023)
- Enfin, l’abandon par l’Allemagne de sa propre règle de plafonnement du déficit budgétaire.
Déjà les réactions sont claires, l’écart entre les taux d’intérêt français et allemands sur les obligations d’État à 10 ans, ce que l’on appelle le spread, de l’ordre de 0,75% en mars 2025 (0,45% un an plus tôt) s’ajoute à un taux allemand à 10 ans de 2,85%, en hausse de 0,45% depuis le début de l’année. Une telle situation, si elle devait perdurer, ou pire s’aggraver, ne manquerait pas d’alourdir la charge de la dette et de rendre plus difficile encore la maîtrise de l’endettement.