Plan Bayrou : l’Himalaya accouche d’une souris - Par Jean-Philippe Feldman
Le Premier ministre François Bayrou a présenté le 15 juillet un plan intitulé « Le moment de vérité » visant à réduire les dépenses publiques de 40 milliards d'euros. Cependant, ce plan a été perçu par la presse comme un effort de rigueur budgétaire, avec des réactions variées allant de l'approbation à la critique sévère.
Le plan prévoit de réduire légèrement le déficit budgétaire à 4,6 % du PIB en 2026, contre 5,8 % en 2024, avec une trajectoire à moins de 3 % en 2029. Cependant, certaines mesures, comme la suppression de 3 000 postes de fonctionnaires et la non-revalorisation des barèmes suivant l'inflation, ont été critiquées comme étant insuffisantes.
Des mesures controversées, telles que la suppression de deux jours fériés et une nouvelle contribution de solidarité pour les foyers les plus aisés, ont également été annoncées. Malgré ces efforts, le plan ne résout pas le problème des finances publiques, avec une dette publique qui devrait passer de 113,2 % du PIB en 2024 à 117,2 % en 2029.
En résumé, le plan Bayrou est perçu comme un effort de rigueur budgétaire, mais il est critiqué pour son manque de mesures concrètes et son incapacité à réduire significativement les dépenses publiques.
Laurent Sailly
Jean-Philippe Feldman
Plan Bayrou : l’Himalaya accouche d’une souris
Le Premier ministre a dévoilé le 15 juillet ses propositions pour « trouver » 43,8 milliards d’euros. Un plan sans relief qui permettra une hausse des impôts et… une augmentation des dépenses à hauteur de 30 milliards d’euros en 2026 !
Voilà des mois qu’il nous préparait cela et on allait voir ce qu’on allait voir ! François Bayrou a présenté le 15 juillet sous l’intitulé « Le moment de vérité » son plan annoncé comme un plan de réduction des dépenses publiques de 40 milliards d’euros, un peu plus en définitive du fait des exigences militaires du président de la République. « Moment de vérité » vraiment ou plutôt effet d’annonce ?