Contre l’écologisme règlementaire, bureaucratique et décroissant, l’aspiration à une écologie positive - Par Dominique Reynié


Le mot de Méchant Réac ® - Par Laurent SAILLY

Dominique Reynié commente une étude sur les perceptions des Français vis-à-vis de l’écologie et de l’écologisme (Fondapol, L’Hémicycle, Institut Verian). L’étude révèle une forte ambivalence : les Français sont préoccupés par l’environnement, mais critiques envers les mouvements écologiques.
Le directeur de la Fondapol critique l’intégration de la charte de l’environnement dans le bloc constitutionnel, notamment le « principe de précaution », qu’il juge paralysant pour l’action publique. Il dénonce une bureaucratisation excessive et une fiscalité verte qui rappelle les dérives de l’État administratif français.
L’écologisme prône la décroissance et la sobriété, mais refuse les économies nécessaires face à la crise des finances publiques. Hostile au marché et à la rentabilité, il affaiblit les bases de l’État-providence, ce qui pourrait pousser la gauche vers une impasse autoritaire.
Reynié appelle à une écologie positive : fondée sur l’innovation, le marché, la croissance et la création d’emplois. Il souligne que la France, grâce au nucléaire, contribue peu au réchauffement climatique, ce qui devrait être valorisé dans les politiques publiques.

Dominique Reynié
Contre l’écologisme règlementaire, bureaucratique et décroissant, l’aspiration à une écologie positive

L’enquête réalisée par l’institut Verian pour L’Hémicycle et que la Fondapol est invitée à commenter a été conçue dans le cadre de la Rencontre des entrepreneurs de France (REF) des 27 et 28 août 2025. Ses principaux résultats peuvent être résumés en deux enseignements et une leçon capitale.

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Dominique Reynié
«L’écologisme promeut la décroissance mais refuse les économies indispensables pour nos finances publiques»

ENTRETIEN - Une étude Verian en partenariat avec la Fondapol pointe les ambivalences des Français dans leur rapport à l’écologie. Si ces derniers sont préoccupés par l’environnement, le discours écologiste ne rencontre pas les aspirations de la plupart des électeurs, souligne le professeur à Sciences Po.

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