DPE, CEP... : «La réglementation énergétique des bâtiments repose sur des principes du siècle dernier» - Par Philippe Vesseron


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La réglementation énergétique des bâtiments repose sur des conventions anciennes, notamment le coefficient d’énergie primaire (CEP), utilisé dans le diagnostic de performance énergétique (DPE).
Ce coefficient, fixé arbitrairement à Bruxelles, pénalise l’électricité en lui attribuant une valeur élevée, rendant certains logements bien isolés mais chauffés électriquement classés comme « passoires thermiques ».
En septembre 2025, le CEP de l’électricité passera de 2,3 à 1,9, ce qui reclassera certains logements, mais la réforme reste insuffisante.
Philippe Vesseron, ingénieur général des Mines, critique la logique obsolète du DPE et appelle à supprimer l’interdiction de louer les passoires thermiques. Il plaide pour une électrification massive du secteur résidentiel afin de respecter les engagements climatiques. Il recommande aussi de promouvoir la géothermie et les pompes à chaleur, encore sous-exploitées en France. Selon lui, il est urgent de réformer en profondeur un système fondé sur des principes du siècle dernier.

Laurent Sailly

Philippe Vesseron
DPE, CEP... : «La réglementation énergétique des bâtiments repose sur des principes du siècle dernier»

FIGAROVOX/TRIBUNE - En 2026, le coefficient en énergie primaire, utilisé dans le calcul du DPE, sera abaissé de 2,3 à 1,9 pour l’électricité. Certains logements ne seront ainsi plus considérés comme «passoire thermique». Mais pour l’ingénieur Philippe Vesseron, il faut en finir avec cet indicateur fixé arbitrairement à Bruxelles.

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