La Belgique et les Pays-Bas, pivots dans le trafic de drogue en Europe - Par Catherine Van Offelen
Dans la revue Conflits n°58, Catherine Van Offelen explique comment la Belgique et les Pays-Bas sont devenus les principaux points d’entrée de la cocaïne en Europe, notamment via les ports d’Anvers et de Rotterdam.
Leur position géographique centrale et leur logistique portuaire ultra-efficace facilitent le transit de stupéfiants vers tout le continent.
Malgré des saisies record en 2023, les autorités estiment que seulement 10 % de la drogue est interceptée.
Le marché européen des drogues génère 31 milliards d’euros, avec une demande en forte croissance.
Historiquement, les Pays-Bas ont entretenu des liens avec le commerce de drogues, renforcés par une politique libérale.
Le cartel Mocro Maffia, né dans les années 1990, contrôle une large part du trafic et n’hésite pas à recourir à la violence extrême. Les trafiquants innovent avec des routes détournées et des techniques de dissimulation chimique.
Face à l’inefficacité de la répression, il faut donc réfléchir à des alternatives réalistes pour endiguer ce fléau.
Catherine Van Offelen
La Belgique et les Pays-Bas, pivots dans le trafic de drogue en Europe
Article paru dans le no58 – Drogues La France submergée
Cela pourrait être l’histoire d’un marché économique en plein boom. La chronique d’un secteur où la demande n’a jamais été aussi forte, où l’offre ne cesse de se diversifier, où la logistique ne cesse de gagner en efficacité. Une activité qui, rien qu’en France, génère environ 3 milliards d’euros de chiffre d’affaires, fournit 21 000 emplois à temps plein et fait vivre, directement ou indirectement, 240 000 personnes[1].
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