Loi Duplomb, rétention des étrangers dangereux: «Réformons le contrôle de constitutionnalité pour revenir à l’esprit de la Ve République» Par Jean-Louis Thiérot


LE MOT DE MECHANT REAC®

Le député LR Jean-Louis Thiériot critique la censure par le Conseil constitutionnel de l’allongement de la rétention des étrangers dangereux, estimant que le contrôle de constitutionnalité est devenu un instrument politique.
Il retrace son évolution depuis 1958, soulignant le basculement en 1971 avec l’introduction du « bloc de constitutionnalité », qui inclut désormais des principes non définis par le texte constitutionnel. Ce bloc, devenu flou et extensible, entrave l’action publique dans des domaines pourtant soutenus par l’opinion.
Thiériot propose de réformer ce contrôle en redéfinissant strictement le bloc de constitutionnalité et en permettant au Parlement de passer outre une censure via un vote en Congrès. Il appelle à soumettre ces réformes au peuple souverain, par révision constitutionnelle ou référendum, afin de restaurer l’esprit de la Ve République et redonner confiance aux citoyens dans leurs institutions.
Ce débat devrait, selon lui, être central lors de la présidentielle de 2027.

Laurent Sailly

Jean-Louis Thiérot
Loi Duplomb, rétention des étrangers dangereux: «Réformons le contrôle de constitutionnalité pour revenir à l’esprit de la Ve République»

Après les décisions du Conseil constitutionnel, dénoncer la «politisation» des juges constitutionnels ne suffit plus, estime le député LR Jean-Louis Thiériot.

Ancien ministre délégué aux Armées, Jean-Louis Thiériot est député LR de Seine-et-Marne.

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