Derrière la Russie, la Chine communiste : l’Occident face au renforcement d’un axe eurasiatique - Par Jean-Sylvestre Mongrenier
Le mot de Méchant Réac® - Par Laurent SAILLY
Jean-Sylvestre Mongrenier analyse le renforcement de l’axe sino-russe à travers le sommet de l’OCS à Tianjin, révélateur d’une stratégie eurasiatique visant à contester l’ordre occidental.
La Chine populaire, sous Xi Jinping, ambitionne de devenir la première superpuissance mondiale d’ici 2049, combinant capitalisme d’État, contrôle numérique et expansion géopolitique via les Nouvelles Routes de la Soie. Elle s’appuie sur la Russie comme arrière stratégique et énergétique, notamment avec le gazoduc Force de Sibérie 2. Ensemble, Pékin et Moscou mobilisent le « Sud global », influencent les marchés énergétiques et investissent les institutions internationales. Face à cette dynamique, l’Occident apparaît fragmenté, affaibli par les errances de l’administration Trump et les divisions européennes.
Mongrenier appelle à une européanisation de l’OTAN, un soutien accru à l’Ukraine, et une coordination stratégique face à la Chine dans l’Indo-Pacifique. Il plaide pour une PanEurope structurée autour d’un G4 (France, Allemagne, Royaume-Uni, Pologne), capable de répondre aux défis posés par la « Grande Eurasie » sino-russe.
Jean-Sylvestre Mongrenier
Derrière la Russie, la Chine communiste : l’Occident face au renforcement d’un axe eurasiatique