Désordre, émeutes, « bloquons tout », etc. : quel risque d’une « guerre civile » en France ? - Par Xavier Raufer

Le mot de Méchant Réac ® - Par Laurent SAILLY

Le criminologue Xavier Raufer explore les troubles sociaux en France à travers le prisme du mouvement « Bloquons tout » et les émeutes de septembre 2025 (in Atlantico).
Il conteste l’usage du terme « guerre civile », qu’il juge inapproprié pour qualifier des violences urbaines non coordonnées. Une guerre civile implique deux camps armés structurés, ce qui n’est pas le cas en France. Les émeutiers — jeunes de quartiers sensibles et groupuscules ultra-gauche — sont désorganisés, souvent en conflit entre eux, et incapables de mener une insurrection. La Gendarmerie nationale est l’acteur légitime du maintien de l’ordre, capable d’intervenir efficacement.
Raufer souligne aussi le principe criminologique du « déplacement » : face à la répression, les criminels changent de lieu ou attendent. Malgré les désordres, la France ne court pas le risque d’une guerre civile réelle.

Xavier Raufer

Désordre, émeutes, « bloquons tout », etc. : quel risque d’une « guerre civile » en France ?

Le terme de « guerre civile » est souvent brandi à tort pour qualifier les flambées de violences urbaines. Or, une guerre civile suppose deux camps armés s’affrontant pour le contrôle d’un pays, ce qui n’a jamais été le cas en France. Face aux bandes de quartiers et aux groupuscules radicaux, l’appareil sécuritaire – en particulier la Gendarmerie – reste le véritable garant du rétablissement de l’ordre, loin des fantasmes d’insurrection généralisée.

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