Est-il encore temps de stopper la conquête de la France par de vraies mafias ? - Par Kimberley Bort
Le mot de Méchant Réac ® - Par Laurent SAILLY
La montée inquiétante de la criminalité organisée en France, notamment dans les Bouches du Rhône, traduit une stratégie d’emprise territoriale inspirée des mafias italiennes et sud-américaines. L’extorsion fonctionne comme un « impôt de souveraineté », instaurant la peur et affirmant une autorité criminelle au-dessus de celle de l’État.
Kimberley Bort souligne que le phénomène n’est pas isolé : il s’inscrit dans une logique de gangstérisation, où les groupes criminels cherchent à contrôler l’économie locale. Le label « DZ Mafia », même affaibli, est utilisé comme outil de communication pour asseoir une légitimité symbolique et séduire les jeunes en quête d’identité.
Des exemples européens comme la Mocro-maffia aux Pays-Bas ou les gangs suédois montrent des dynamiques similaires. Les messageries cryptées (Telegram, Signal…) jouent un rôle central dans la coordination des réseaux, rendant les enquêtes plus complexes.
Face à cette menace, des réponses existent : isolement carcéral ciblé (inspiré du régime 41-bis italien), enquêtes patrimoniales, confiscation et réaffectation des biens criminels via l’AGRASC, et mobilisation citoyenne comme le mouvement AddioPizzo en Sicile. Enfin, l’extorsion devient une source de revenus stable, marquant une mutation durable du modèle économique du crime organisé en France.
Des exemples européens comme la Mocro-maffia aux Pays-Bas ou les gangs suédois montrent des dynamiques similaires. Les messageries cryptées (Telegram, Signal…) jouent un rôle central dans la coordination des réseaux, rendant les enquêtes plus complexes.
Face à cette menace, des réponses existent : isolement carcéral ciblé (inspiré du régime 41-bis italien), enquêtes patrimoniales, confiscation et réaffectation des biens criminels via l’AGRASC, et mobilisation citoyenne comme le mouvement AddioPizzo en Sicile. Enfin, l’extorsion devient une source de revenus stable, marquant une mutation durable du modèle économique du crime organisé en France.
Kimberley Bort
Est-il encore temps de stopper la conquête de la France par de vraies mafias ?
Racket, incendies, menaces ciblées, extorsion à grande échelle : dans les Bouches-du-Rhône, une trentaine de commerces ont récemment été visés par des actes de violence criminelle. Ce phénomène, loin d’être isolé, semble traduire une stratégie d’emprise territoriale inspirée des mafias italiennes ou sud-américaines. Est-il encore temps d’enrayer la gangstérisation de certains quartiers français ?