J’ai lu et aimé : « Ces présidents qui nous ont fait tant de mal » de Pascal Perri (Editions Plon) - Par Laurent Sailly
Le mot de Méchant Réac ® - Par Laurent SAILLY
Dans un essai incisif, paru aux éditions Plon, Pascal Perri analyse le déclin de la France. L'économiste ne se contente pas de regretter le passé, mais cherche à comprendre les racines du déclassement français. Il appelle à une réforme profonde de l'Etat et à une revalrisation du marché libre.
Pacal Perri propose une critique libérale du modèle économique français et dénonce l'irresponsabilité des présidents de la République française depuis 1981 (arrivée au pouvoir de François Mitterrant et mise en place du programme commun de l'union de la gauche).Il pointe la dette publique qu'il qualifie de "pire des lâchetés", devenue une méthode de gouvernement, imposée aux générations futures sans leur consentement. Perri dénonce le financement du modèle social français par l'endettement et les déficits publics plutôt que par la croissance.
Une faute politique majeure a été, dès le début des années 1980, l'idée erronée que l'industrie appatenait au passé. Dans le même temps, des politiques comme la 5ème semaine de congés payés et les 35 heures ont détruit la valeur travail et affaibli la compétitivité des entreprises.
La mauvaise gestion de l'immigration a été un facteur aggravant la perception du déclin.
Il souligne les décisions incohérentes en matière de politiques energétriques totalement déconnectées des réalités économiques.
Pascal Perri regrette également l'ignorance économique des Français. Il prend les Suisses en contre-exemple, dont la maîtrise des règles économiques de base, rendent moins sensibles à la démagogie et comprennent mieux le lien entre travail et revenu.
Pour Perri, les rersponsabilités politiques sont partagées entre gauche et droite. La gauche aurait remporté la bataille culrturelle en instaurant l'idéer que l'argent public est inépuisable (Mitterrant avec les nationalisations, le retraite à 60 ans). La droite a souvent suivi les politiques étatique de la gauche, sans oser proposer de réformes profondes (Chirac et Sarkozy : sanctuarisation des 35 heures, loi Tepa). Macron, par la multiplication des aides et primes à créer une dépendance économique.
L'auteur propose de repenser l'Etat autouer de trois questions clés:
Une faute politique majeure a été, dès le début des années 1980, l'idée erronée que l'industrie appatenait au passé. Dans le même temps, des politiques comme la 5ème semaine de congés payés et les 35 heures ont détruit la valeur travail et affaibli la compétitivité des entreprises.
La mauvaise gestion de l'immigration a été un facteur aggravant la perception du déclin.
Il souligne les décisions incohérentes en matière de politiques energétriques totalement déconnectées des réalités économiques.
Pascal Perri regrette également l'ignorance économique des Français. Il prend les Suisses en contre-exemple, dont la maîtrise des règles économiques de base, rendent moins sensibles à la démagogie et comprennent mieux le lien entre travail et revenu.
Pour Perri, les rersponsabilités politiques sont partagées entre gauche et droite. La gauche aurait remporté la bataille culrturelle en instaurant l'idéer que l'argent public est inépuisable (Mitterrant avec les nationalisations, le retraite à 60 ans). La droite a souvent suivi les politiques étatique de la gauche, sans oser proposer de réformes profondes (Chirac et Sarkozy : sanctuarisation des 35 heures, loi Tepa). Macron, par la multiplication des aides et primes à créer une dépendance économique.
L'auteur propose de repenser l'Etat autouer de trois questions clés:
1. Où commence et où s'atrrête l'Etat ?
2. Qui doit remplir les fonctions non régaliennes ?
3. Le statut de fonctionnaire doit-il être à vie ?