Jean-Eric Schoettl : «À l’Assemblée générale de l’ONU, un président sans gouvernement a adoubé un État sans frontières»


Le mot de Méchant Réac® - Par Laurent SAILLY

Jean-Eric Schoettl dénonce, dans la reconnaissance de l’État palestinien par Emmanuel Macron, une diplomatie « virtuelle », fondée sur le symbolisme plutôt que sur des réalités politiques (Le Figaro). Macron agit sans mandat démocratique ni débat national, adoubant un « État fantôme » sans frontières ni institutions solides. Schoettl souligne l’absence de conditions préalables essentielles : libération des otages, désarmement du Hamas, accord régional sincère. Il rappelle l’échec des précédents processus de paix, brisés par le fanatisme. La posture présidentielle, malgré ses intentions affichées de neutralité, est perçue comme un désaveu d’Israël et une caution au Fatah. Enfin, il met en garde contre le projet islamiste enraciné dans la cause palestinienne, visant à effacer Israël. Pour lui, cette reconnaissance précipitée risque d’aggraver les tensions et de discréditer la France sur la scène internationale.

Jean-Eric Schoettl
«À l’Assemblée générale de l’ONU, un président sans gouvernement a adoubé un État sans frontières»

Jean-Eric Schoettl : «À l’Assemblée générale de l’ONU, un président sans gouvernement a adoubé un État sans frontières»