Pire que sa faiblesse militaire, la détermination politique poids plume de l’Europe… et de l’OTAN - Par Guillaume Lagane et Stéphane Audrand

Le mot de Méchant Réac ® - Par Laurent SAILLY

Le 10 septembre, 19 drones russes ont violé l’espace aérien polonais, marquant une agression coordonnée plutôt qu’une simple incursion. L’OTAN a réagi pour la première fois militairement dans ce type d’incident, démontrant une coordination efficace entre plusieurs pays membres. Toutefois, cette réponse révèle les limites techniques de l’Alliance face aux drones et surtout une faiblesse politique préoccupante. La Pologne a invoqué l’article 4 du traité, évitant l’article 5, signe d’une prudence stratégique. L’Europe, marquée par des réflexes pacifistes et dépendante du leadership américain, peine à adopter une posture dissuasive crédible. Tandis que la France a réagi rapidement en envoyant des Rafales, d’autres pays comme la Roumanie ont hésité pour des raisons juridiques et politiques. Guillaume Lagane et Stéphane Audrand soulignent que la véritable force de dissuasion repose sur la capacité à infliger un coût à l’agresseur, ce que l’Europe peine à concevoir sans impulsion claire de Washington.


Guillaume Lagane et Stéphane Audrand
Pire que sa faiblesse militaire, la détermination politique poids plume de l’Europe… et de l’OTAN

Le 10 septembre, l'OTAN a subi la pire violation de son espace aérien de son histoire lorsque 19 drones russes ont survolé la Pologne. Mark Rutte, secrétaire général de l'alliance, a pourtant salué une « réaction très réussie ».