J'ai lu et aimé : "Les Deux Occidents" de Mathieu Bock-Côté - Par Laurent Sailly
Dans Les Deux Occidents, le sociologue québécois Mathieu Bock-Côté analyse la fracture idéologique croissante entre une Amérique « trumpienne » et une Europe dominée par ce qu’il nomme « l’extrême centre ».
Selon lui, l’élection de Donald Trump a provoqué une réaction de panique chez les élites progressistes européennes, qui cherchent à verrouiller la démocratie en instrumentalisant l’État de droit pour freiner l’essor du populisme. Bock-Côté dénonce ainsi une dérive autoritaire du progressisme, accusé de réinstaurer le délit d’opinion, d’élargir la liste des propos interdits et de criminaliser les critiques de l’idéologie diversitaire. Il cite des exemples de condamnations judiciaires pour des opinions jugées incorrectes et compare cette tendance à une « soviétisation » du débat public.
L’essayiste critique également le rôle de l’Arcom, perçu comme un organe de censure politique, et s’inquiète de la montée d’un pouvoir technocratique qui marginalise la souveraineté populaire. Pour lui, ce « centrisme autoritaire » incarne une oligarchie en crise, cherchant à se maintenir malgré son désaveu électoral. Bock-Côté reconnaît les dangers du populisme, mais insiste sur la violence symbolique légitimée par la gauche via les mouvements antifas, et sur la tentation césarienne dans les démocraties en crise, où les peuples réclament des leaders forts.
Enfin, il critique l’évolution fédéraliste de l’Union européenne, son usage des crises pour renforcer son pouvoir, et sa volonté de surveiller les communications privées. Il conclut que la démocratie occidentale est redéfinie pour exclure les voix dissidentes, et que l’Europe glisse vers une forme de néo-totalitarisme progressiste, marquant une fracture idéologique profonde avec l’Amérique nationaliste et souverainiste.
L’essayiste critique également le rôle de l’Arcom, perçu comme un organe de censure politique, et s’inquiète de la montée d’un pouvoir technocratique qui marginalise la souveraineté populaire. Pour lui, ce « centrisme autoritaire » incarne une oligarchie en crise, cherchant à se maintenir malgré son désaveu électoral. Bock-Côté reconnaît les dangers du populisme, mais insiste sur la violence symbolique légitimée par la gauche via les mouvements antifas, et sur la tentation césarienne dans les démocraties en crise, où les peuples réclament des leaders forts.
Enfin, il critique l’évolution fédéraliste de l’Union européenne, son usage des crises pour renforcer son pouvoir, et sa volonté de surveiller les communications privées. Il conclut que la démocratie occidentale est redéfinie pour exclure les voix dissidentes, et que l’Europe glisse vers une forme de néo-totalitarisme progressiste, marquant une fracture idéologique profonde avec l’Amérique nationaliste et souverainiste.

