"Les violences homophobes ne sont pas près de disparaître tant qu’on ne nommera pas les conflits culturels sous-jacents" - Par Vincent Bonnet
Le mot de Méchant Réac® - Par Laurent SAILLY
Vincent Bonnet, intervenant en thérapie sociale et victime d’agression homophobe en 2018, dénonce dans Marianne le déni politique et médiatique entourant certaines violences homophobes. Il critique l’autocensure des journalistes et le refus de nommer les agresseurs lorsqu’ils sont issus de quartiers populaires ou de l’immigration, par crainte d’alimenter des discours racistes. Ce silence, selon lui, invisibilise les victimes et empêche une compréhension des conflits culturels sous-jacents. Le procès de 2023 révèle que les agresseurs étaient majoritairement des jeunes d’origine maghrébine, avec des parcours familiaux marqués par des tensions avec l’autorité paternelle. Bonnet fustige la “gauche Médine” pour son aveuglement idéologique et ses compromissions. Il appelle à une lucidité politique, refusant les amalgames mais exigeant que la réalité soit nommée. Pour lui, la diversité n’est pas le problème : c’est la violence, et la culture de l’excuse empêche toute responsabilisation réelle.
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Vincent Bonnet, intervenant en thérapie sociale et victime d’agression homophobe en 2018, dénonce dans Marianne le déni politique et médiatique entourant certaines violences homophobes. Il critique l’autocensure des journalistes et le refus de nommer les agresseurs lorsqu’ils sont issus de quartiers populaires ou de l’immigration, par crainte d’alimenter des discours racistes. Ce silence, selon lui, invisibilise les victimes et empêche une compréhension des conflits culturels sous-jacents. Le procès de 2023 révèle que les agresseurs étaient majoritairement des jeunes d’origine maghrébine, avec des parcours familiaux marqués par des tensions avec l’autorité paternelle. Bonnet fustige la “gauche Médine” pour son aveuglement idéologique et ses compromissions. Il appelle à une lucidité politique, refusant les amalgames mais exigeant que la réalité soit nommée. Pour lui, la diversité n’est pas le problème : c’est la violence, et la culture de l’excuse empêche toute responsabilisation réelle.
Vincent Bonnet
"Les violences homophobes ne sont pas près de disparaître tant qu’on ne nommera pas les conflits culturels sous-jacents"