Les entreprises, grandes bénéficiaires d’un système fiscal injuste ? c’est… 100% FAUX - Par François Ecalle
Le mot de Méchant Réac® - Par Laurent Sailly
François Ecalle démonte l’idée selon laquelle les entreprises françaises seraient les grandes bénéficiaires du système fiscal. En réalité, elles figurent parmi les plus taxées d’Europe. En 2023, les prélèvements obligatoires nets des allègements atteignaient 364 Md€, soit 12,9 % du PIB. Après déduction des subventions, ce montant descend à 295 Md€, soit 10,5 % du PIB.
Les impôts sur la production (2,8 % du PIB) et les cotisations sociales patronales (8,0 %) sont particulièrement élevés, loin devant l’Allemagne. En revanche, l’impôt sur les bénéfices est plus faible (2,2 % du PIB). Les subventions et crédits d’impôt représentent 69 Md€, soit 2,4 % du PIB, et ne sont versés que sous conditions productives (emploi, recherche, investissement).
Ces prélèvements réduisent la compétitivité des entreprises françaises, d’autant que les services publics ne compensent pas toujours ce désavantage. Pour préserver le modèle social sans aggraver la situation des entreprises, le Président et fondateur du site FIPECO. recommande d’augmenter les prélèvements sur les ménages selon leur capacité contributive, de rationaliser les aides aux entreprises et de réduire les dispositifs inefficaces tout en abaissant les taux de droit commun.
François Ecalle démonte l’idée selon laquelle les entreprises françaises seraient les grandes bénéficiaires du système fiscal. En réalité, elles figurent parmi les plus taxées d’Europe. En 2023, les prélèvements obligatoires nets des allègements atteignaient 364 Md€, soit 12,9 % du PIB. Après déduction des subventions, ce montant descend à 295 Md€, soit 10,5 % du PIB.
Les impôts sur la production (2,8 % du PIB) et les cotisations sociales patronales (8,0 %) sont particulièrement élevés, loin devant l’Allemagne. En revanche, l’impôt sur les bénéfices est plus faible (2,2 % du PIB). Les subventions et crédits d’impôt représentent 69 Md€, soit 2,4 % du PIB, et ne sont versés que sous conditions productives (emploi, recherche, investissement).
Ces prélèvements réduisent la compétitivité des entreprises françaises, d’autant que les services publics ne compensent pas toujours ce désavantage. Pour préserver le modèle social sans aggraver la situation des entreprises, le Président et fondateur du site FIPECO. recommande d’augmenter les prélèvements sur les ménages selon leur capacité contributive, de rationaliser les aides aux entreprises et de réduire les dispositifs inefficaces tout en abaissant les taux de droit commun.
François Ecalle
Les entreprises, grandes bénéficiaires d’un système fiscal injuste ? Tous les chiffres pour comprendre pourquoi c’est… 100% FAUX
