L’Europe, cette championne auto proclamée de la transition énergétique.. - Par Samuel Furfari et Fabien Bouglé



Le mot de Méchant Réac® - Par Laurent Sailly

Dix ans après les accords de Paris, l’Europe peine à concrétiser sa transition énergétique (la part de l’électricité dans la consommation finale reste autour de 23 %).
Samuel Furfari et Fabien Bouglé pointent plusieurs freins : l’intermittence des renouvelables, la fragilité des réseaux, et un coût de l’électricité trop élevé, jusqu’à cinq fois supérieur à celui des États-Unis ou de la Chine. Cette situation est aggravée par une fiscalité lourde et une croissance économique stagnante, qui freinent la demande industrielle.
La France se distingue par un mix électrique très décarboné, grâce au nucléaire et à l’hydroélectricité, contrairement à l’Allemagne ou la Pologne, encore très dépendantes du charbon et du gaz. Toutefois, même en France, l’électrification est freinée par la hausse des prix et des taxes.
Les infrastructures européennes, conçues pour une production centralisée, sont inadaptées aux sources renouvelables dispersées, nécessitant des investissements colossaux (jusqu’à 2000 milliards d’euros). La lenteur administrative et la bureaucratie européenne ralentissent encore les projets.
Les auteurs concluent que l’Europe a échoué dans son ambition de leadership énergétique, tandis que les émissions mondiales continuent d’augmenter.

Samuel Furfari et Fabien Bouglé
L’Europe, cette championne auto proclamée de la transition énergétique qui fait pourtant nettement moins bien que des puissances accusées d’être des attentats à la planète