Pourquoi le service national pourrait-il ne pas être la simple répétition de l’échec du service universel ? - Par Michel Goya


Le mot de Méchant Réac® - Par Laurent Sailly

Le projet de nouveau service national vise à corriger les échecs du Service national universel (SNU) en le recentrant sur une logique militaire. Placé sous la responsabilité unique du ministère des Armées, il prévoit l’affectation de volontaires dans des unités militaires, avec un statut spécifique mais bien militaire. Les objectifs affichés sont multiples : cohésion nationale, valeurs civiques, résilience et sécurité.

Toutefois, ces ambitions civiques restent difficiles à mesurer, tandis que les effets concrets se limiteront à environ 10000 volontaires par an, peut-être 40000 en 2035, sur une classe d’âge de 600000. Les missions prévues concernent surtout la sécurité intérieure (sentinelle, protection), sans opérations extérieures. Michel Goya souligne que l’impact restera marginal : une “goutte d’eau” face aux vulnérabilités structurelles du pays, qui relèvent davantage de l’éducation, du tissu associatif et des facteurs civils. Le dispositif apportera un renfort ponctuel mais sans effet majeur sur la résilience nationale.

Michel Goya
Mêmes causes, mêmes effets… : mais pourquoi (et comment) le service national pourrait-il ne pas être la simple répétition de l’échec du service universel ?

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