Relations franco-algériennes : «Le choix perdant de la conciliation» - Par Jean-Thomas Lesueur
Le mot de Méchant Réac® - Par Laurent Sailly
Jean-Thomas Lesueur critique le revirement diplomatique de Laurent Nuñez, ministre de l’Intérieur, qui privilégie une « coopération apaisée » avec l’Algérie. Cette approche marque l’abandon de la fermeté prônée par Bruno Retailleau, au profit d’un retour à une diplomatie conciliante, sans cap clair ni lignes rouges. Lesueur y voit le symptôme d’un épuisement stratégique français, incapable de défendre ses intérêts face à des partenaires peu fiables.
Il dénonce l’inaction concernant des cas comme l’emprisonnement arbitraire de Boualem Sansal et Christophe Gleizes, et souligne l’incapacité de la France à penser les relations internationales comme des rapports de force. Face à cette paralysie, il appelle à renforcer les liens avec le Maroc, devenu première puissance régionale après le vote de l’ONU sur le Sahara occidental. Il conclut que la France doit redéfinir sa relation avec l’Algérie sur des bases plus claires, froides et distantes.
Jean-Thomas Lesueur
Relations franco-algériennes : «Le choix perdant de la conciliation»
