Un hegemon* israélo-américain au bord de la rupture au Moyen-Orient ? - Par Arnaud Peyronnet
*(Histoire, Antiquité grecque) Personnalité exerçant une autorité politique et militaire.
Le mot de Méchant Réac® - Par Laurent Sailly
Le chercheur associé à la FMES, Arnaud Peyronnet, analyse l’évolution de l’alliance israélo-américaine au Moyen-Orient en 2025, marquée par la mise en œuvre par les États-Unis d’une doctrine de « paix par la force ». Cette stratégie, combinant diplomatie, intimidation et interventions militaires, a permis l’émergence d’un hegemon israélo-américain, bien que déséquilibré par des objectifs divergents.
Les deux pays restent alignés sur la lutte contre l’Iran et ses alliés (Houthis, Hezbollah), comme en témoignent les frappes conjointes au Yémen et en Iran. Toutefois, Israël agit souvent de manière unilatérale, prenant de court Washington, notamment lors de l’opération « Rising Lion » contre les installations nucléaires iraniennes.
Des tensions croissantes apparaissent sur d’autres dossiers : la normalisation des relations avec la Syrie, les frappes israéliennes au Qatar, et surtout la gestion du conflit à Gaza. Le plan de paix américain pour Gaza, accepté sous pression par Israël, prévoit un cessez-le-feu, le retour des otages, le retrait israélien et une administration internationale transitoire.
Enfin, les velléités israéliennes d’annexer la Cisjordanie suscitent l’opposition des États-Unis et menacent les accords Abraham. L’article conclut que l’hegemon israélo-américain est fragilisé par des désaccords stratégiques persistants, compromettant la stabilité régionale et les ambitions américaines.
Le chercheur associé à la FMES, Arnaud Peyronnet, analyse l’évolution de l’alliance israélo-américaine au Moyen-Orient en 2025, marquée par la mise en œuvre par les États-Unis d’une doctrine de « paix par la force ». Cette stratégie, combinant diplomatie, intimidation et interventions militaires, a permis l’émergence d’un hegemon israélo-américain, bien que déséquilibré par des objectifs divergents.
Les deux pays restent alignés sur la lutte contre l’Iran et ses alliés (Houthis, Hezbollah), comme en témoignent les frappes conjointes au Yémen et en Iran. Toutefois, Israël agit souvent de manière unilatérale, prenant de court Washington, notamment lors de l’opération « Rising Lion » contre les installations nucléaires iraniennes.
Des tensions croissantes apparaissent sur d’autres dossiers : la normalisation des relations avec la Syrie, les frappes israéliennes au Qatar, et surtout la gestion du conflit à Gaza. Le plan de paix américain pour Gaza, accepté sous pression par Israël, prévoit un cessez-le-feu, le retour des otages, le retrait israélien et une administration internationale transitoire.
Enfin, les velléités israéliennes d’annexer la Cisjordanie suscitent l’opposition des États-Unis et menacent les accords Abraham. L’article conclut que l’hegemon israélo-américain est fragilisé par des désaccords stratégiques persistants, compromettant la stabilité régionale et les ambitions américaines.
Arnaud Peyronnet
Un hegemon israélo-américain au bord de la rupture au Moyen-Orient ?
