La France n’est pas un cirque, elle fait pourtant le plein de clowns.
Par Laurent Sailly, directeur de la publication
De quoi a réellement besoin notre pays ?
De sauver l’éducation nationale d’abord. Elle doit adapter
son enseignement aux besoins des entreprises et de la nouvelle économie d’une
part, et d’accompagner La formation des futurs citoyens d’autre part.
De relancer l’économie ensuite. Une réforme fiscale d’envergure
doit être entreprise prévoyant une baisse spectaculaire des charges des
entreprises (compensée par une baisse des dépenses de l’Etat), la libération du
droit du travail et d’entreprendre.
D’un retour de l’autorité enfin. La sécurité intérieure doit
être renforcée (répartition plus efficace des forces de l’ordre) et l’Etat doit
reprendre le contrôle de ses territoires (frontières et zones de non droit).
Les lois doivent être respectées et les délinquants sanctionnés.
Pendant ce temps-là, les multiples candidats aux primaires
ou aux présidentielles sombrent dans le ridicule. Injures, mépris, trahisons,
constituent la litanie des programmes présidentiels. L’absence de réflexion est
patente. La politique française est devenue un immense cirque de clowns
pitoyable aux délires mégalomaniaques.
Emmanuel Macron illustre à lui seul le vide intersidéral de
la pensée politique française. Après seulement deux ans à la tête du ministère
de l’économie, il apparaît comme une troisième voie. Pourtant, son bilan à la
tête de Bercy est désastreux : chômage, croissance nulle, commerce
extérieur en berne, entrepreneurs à bout de souffle. Quelques clones du clown :
NKM, Montebourg, Lefebvre, Hamon.
Puis viennent les vieux clowns tristes, qui remontent sur
scène à chaque représentation mais qui ne font rire personne : Juppé,
Mélenchon, Fillon, Le Maire, Dupont-Aignan, Bayrou, Le Pen, Copé... François
Hollande ! Ils errent dans les ors de la République depuis des années. Ils
n’ont jamais rien réussi. Certains se sont spécialisés dans le vaudeville et la
trahison.
Enfin, les « augustes », clowns grotesques et sans
envergure : Poutou, Laurent, Poisson, Mariton, Cheminade, j’en passe et
des meilleurs…
Un seul point commun à cet magnifique équipe de bouffons :
Nicolas Sarkozy. Des petites mesquinerie d’un Fillon ou d’un Le Maire, au
mépris d’un Juppé ou d’un Copé, sans oublier les agressions obsessionnelles de
l’actuelle président de la République lors du discours de Wagram, aux
dénigrements systématiques des Le Pen, Macron, et compagnie, il est un sport
national : l’anti-sarkozysme.
Certes l’ancien président de la République n’est pas exempt
de reproches et ses maladresses ont été nombreuses. Mais Nicolas Sarkozy aura
eu le mérite d’avoir essayé pendant ses cinq années de présidence de donner un
avenir à la France. Depuis trois ans, il propose des solutions, interroge la
base, rencontre des personnalités. Ses discours sont autant de phases de son
programme construit avec les militants au cours de groupes de travail où les
ténors du parti ont brillé par leurs absences.
Son programme est clairement de droite. Il ne plaît pas à
tout le monde. La démocratie c’est le débat d’idées. Encore faut-il qu’en face
il y ait des idées !