La revanche des peuples : « l’international populisme ». Et si Le Pen était opposée à Mélenchon lors du second tour de l’élection présidentielle ?

Par Laurent SAILLY, directeur de la publication de Méchant Réac !

Après les régionales en 2015, « elles » avaient compris ! Et puis rien.
Après le « brexit », « elles » avaient compris ! Et puis rien.
Après les élections présidentielles en Autriche, « elles » avaient compris ! Et puis rien.
Après « Trump », « elles » ont compris ! Mais ne vous attendez à rien !
« Elles », ce sont les « élites politico-médiatiques », celles qui depuis quarante ans pensent pour vous et comme le veilleur de nuit du Moyen-Age répète à qui veut l’entendre : « Dormez, dormez braves gens. Tout va bien ! »
Mais les peuples veulent reprendre le contrôle de leurs vies. Les populismes de toutes sortes émergent depuis quelques années partout en Europe sous la forme de mouvements extrémistes (de gauche comme de droite). Trump est le symbole de ce populisme international.
En France, ce populisme à deux visages : Jean-Luc Mélenchon à l’extrême-gauche et Marine Le Pen à l’extrême-droite. L’abstention est une certaine forme de populisme. Les populistes se caractérisent par un rejet du système économique et du régime démocratique tel qu’il existe en Europe.
L’élection de Donald Trump donne des ailes à Marine Le Pen certes. Mais elle donne aussi de l’espoir à l’extrême-gauche de Jean-Luc Mélenchon qui comprend que rien n’est joué, qu’il peut exister une autre voix.
Cet « international populisme » peut bouleverser le second tour de l’élection présidentielle de 2017. Il est acquis pour tout le monde que le second tour verra s’opposer Marine Le Pen au vainqueur de la primaire de la droite et du centre. Pourtant, s’il semble que la présence du leader du Front National ne fait aucun doute, je suis plus sceptique quant au second. Je m’explique.
La gauche sera absente du second tour de la présidentielle de 2017. Mais on parle de la gauche dite « gouvernementale », de la « gauche des élites ». Si les électeurs traditionnels de cette gauche, déçu du hollandisme et du socialisme dans son ensemble se rassemblait, par réaction épidermique, sur la candidature de Jean-Luc Mélenchon ? Celui qui est en tête des partis de gauche et, considéré comme le « troisième homme » du premier tour, pourrait bien réunir suffisamment de suffrages pour être présent au second tour.
Nous aurions alors une situation inédite où Marine Le Pen se verrait opposée à Jean-Luc Mélenchon.
Impossible ? Impossible comme le « brexit », impossible comme Trump à la Maison Blanche, impossible comme un premier ministre hongrois ou un président autrichien d’extrême-droite…
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