Le président de la République a-t-il porté atteinte au principe de laïcité ?
Les réactions vont bon
train après le discours d’Emmanuel Macron (qui fait à nouveau preuve de sa
liberté de parole) devant les représentants de l’Eglise catholique.
Les
cris d’orfraie d’un Jean-Luc Mélenchon ou l’indignation feinte d’un Benoît
Hamon ne sont que les propos d’hommes politiques en perdition, le premier
pour ne pas avoir su transformer l’essai de la présidentielle, le second pour
ne pas avoir assumer l’échec de son camp à cette même élection. Tous deux se voient
déborder par les mouvements sociaux en cours qui refusent la politisation de
leurs actions. Ils sont restés dans l’ancien monde, n’arrivant pas à se mettre au
diapason de la nouvelle musique politicienne jouée par le chef de l’état.
Pourquoi
Emmanuel Macron n’aurait pas droit de s’adresser aux catholiques ? L’Etat fait
beaucoup pour les instances représentatives juives ou pour les représentants de
la religion musulmane. La réaction excessive de Jean-Luc Mélenchon ne s’explique
que par sa christianophobie.