Climat, la part d'incertitude - De Steven Koonin (incluse la vidéo de la conférence du 23 mars 2023 à Paris)

Physicien éminent, l’ex-secrétaire d’État chargé du climat de Barack Obama accuse certains de ses pairs, mais aussi les politiques et les médias, de surfer sur les angoisses de l’opinion au mépris de la rigueur scientifique. Le livre du climatologue Steven Koonin est un bol d’air frais dans le débat enfiévré sur le réchauffement climatique. Il ne nie pas, il relativise. Et c’est déjà beaucoup. [voir la vidéo de sa visite en France le 23 mars 2023]


On entend souvent qu’en matière de climat "la science a parlé" et que « le consensus est établi ». En réalité, de la recherche fondamentale aux médias, l’information est déformée, voire faussée. Le climat est en train de changer, mais le pourquoi et le comment ne sont pas aussi clairs qu’on veut nous le faire croire.D’abord parce que la climatologie est une science récente, née dans les années 1960, et qu’elle est extraordinairement complexe. Souvent incapables d’entrer dans les détails des travaux de recherche, les journalistes et politiques non scientifiques ont besoin de simplifier pour sensibiliser, au risque de mentir. La science, GIEC compris, ne dit pas ce que les médias écrivent.
Steven Koonin montre que nos connaissances scientifiques ne sont pas suffisantes pour faire des projections utiles et fiables sur la façon le climat évoluera au cours des prochaines décennies et encore moins pour savoir quels effets auront nos actions sur lui.

Membre de l’Académie des Sciences des USA, professeur au CalTech Institute et à l’Université de New York, spécialiste de l’énergie et du climat, Steven Koonin a été l’un des plus proches conseillers scientifiques du Président Obama.



LIRE EGALEMENT : Que dit Steven E. Koonin sur le climat, exactement? - Par Didier Desrimais (mechantreac.blogspot.com)

Grand succès pour la visite en France de Steven Koonin

28 mars 2023 / Benoît Rittaud

En faisant venir à Paris l’ancien conseiller énergie de Barack Obama, l’Association des Climato-Réalistes est parvenue pendant toute une semaine à faire entendre une autre voix sur la question climatique. Un joli succès que méritait bien l’auteur de Climat : la part d’incertitude (L’Artilleur, 2022), phénomène éditorial de ces derniers mois.

Malgré les grèves de jeudi, le point d’orgue de la semaine qu’était la conférence de Steven Koonin à l’hôtel de l’Industrie a rassemblé une grosse centaine de personnes, qui en sont reparties enthousiastes. Steven est un conférencier qui sait manier la clarté et la précision, et qui sait répondre avec calme à n’importe quelle question. Tout le monde est sorti enchanté de l’exposé.

Oui, on pense aussi à ceux qui sont loin de Paris : la conférence a été enregistrée et sera bientôt mise en ligne (dès cette semaine si tout va bien). Nous avons également fait une interview vidéo sur le modèle de celles de Richard Lindzen, ça vient aussi, patience.

Outre son passage sur Sud Radio mercredi, visionné sur YouTube plus de 37 000 fois à l’heure où j’écris (et ça augmente régulièrement, sans compter qu’il y a beaucoup de likes et de commentaires, principalement favorables), Steven Koonin a également eu les honneurs de L’Express, de European Scientist, et il y a encore trois journaux importants qui devraient publier quelque chose sur lui dans les tout prochains jours.

L’Express a produit un cas intéressant de pravda-journalisme méritant. Côté pravda, le journaliste a dilligemment consulté son climatomissaire politique avant d’écrire son texte, histoire de ne pas se voir soupçonné de climato-négationnisme par le ministère de la Vérité Verte. Côté méritant, on doit relever que le journaliste donne vraiment la parole à Koonin et va jusqu’à annoncer sa conférence de jeudi soir et lui prévoir le succès. Par les temps qui courrent, difficile d’espérer mieux…

La venue de Steven Koonin a également été l’occasion d’importantes rencontres un peu partout. Sur ce genre de rencontres il vaut mieux rester discret pour ne pas risquer de poser de problèmes aux intéressés (« Quoaâââ ? Vous avez osé rencontrer des écocidaires ? »). Disons seulement qu’il s’est agi de rencontres de haut niveau, qui renforcent le climato-réalisme en France et pourront avoir d’importants effets à long terme. On peut les rapprocher de la rencontre de Steven Koonin avec B19 à Bruxelles lundi dernier sur le chemin de Paris.

Comme je l’ai déjà écrit il y a quelques jours, on ne fait pas venir sans frais importants pendant une semaine un académicien américain qui a eu un rang équivalent à celui d’un membre du Gouvernement. Alors même si les temps sont durs, on n’est pas contre un soutien financier pour faire face aux frais importants de cette folle semaine. Cliquez ici, puis choisissez le bouton rouge (faire un don) ou le bouton bleu (adhérer à l’association). Merci d’avance !

Steven Koonin invité des climato-réalistes (climato-realistes.fr)

Réchauffement climatique: Steven Koonin contre les marchands de peur

Par Judith Waintraub

En prélude à la Cop 27, qui s’ouvre ce week-end en Égypte, Météo France et le CNRS ont modélisé le réchauffement climatique en France en s’inspirant des méthodes du Giec et le résultat est encore plus angoissant que les pires scénarios des experts des Nations unies.

Selon eux, en 2100, sans baisse drastique des émissions de gaz à effet de serre, les températures pourraient augmenter de 3,8 °C en moyenne par rapport au début du XXe siècle dans notre pays. Soit «une hausse jusqu’à 50 % plus élevée que les précédentes prévisions», souligne Aurélien Ribes, climatologue au Centre national de la recherche météorologique (CNRM), l’un des auteurs de l’étude.



Charles Jaigu: «Stop à la panique climatique!»


Le ton apocalyptique qui règne désormais à propos de la crise climatique est-il le bon? Le livre de Steven Koonin nous explique que non. Il a été l’un des pontes de la modélisation informatique des systèmes physiques complexes. Cela l’a amené à participer aux programmes de simulation du climat. Il a aussi été, pour le pétrolier BP, chargé de réfléchir aux alternatives au tout pétrole, et enfin il a été pendant trois ans sous-secrétaire d’État à la Science de l’Administration Obama sur les questions climatiques. Il est aujourd’hui professeur à l’Université de New York (NYU) et à Caltech (Institut de technologie de Californie), où il enseigne la climatologie. Koonin n’est donc pas un ultra du Parti républicain. Mais il a été amené à dépiauter les rapports du Giec. Il estime que leurs analyses sont «le plus souvent exactes». Le problème est ailleurs: «Quand je fais lire le rapport à mes étudiants et que je leur demande de le comparer avec les synthèses officielles, puis avec les unes dans les médias, ils ont les yeux écarquillés.»


Ici, arrêtons-nous une seconde. On pourrait diviser les débatteurs sur ce sujet passionnel en trois groupes: les climatosceptiques, les climato-alarmistes, et les climato-réalistes. Les premiers nient le réchauffement, ou, quand ils l’admettent du bout des lèvres, ils considèrent que l’activité humaine n’y est pour rien. Les seconds sont tout aussi affirmatifs, mais dans le sens opposé. Pour eux, sapiens est la cause unique du réchauffement actuel, et il doit changer de mode de vie, au risque d’une disparition de l’espèce dans une guerre sans fin. Les troisièmes sont les climato-réalistes. Ils ne nient pas le réchauffement, ni l’influence de l’activité humaine depuis une quarantaine d’années, mais ils relativisent la portée de cet impact. Pour trois raisons.


Steven Koonin et son livre indispensable pour comprendre le climat



Le livre de Steven Koonin, ancien conseiller spécial pour le climat d’Obama, vient d’être traduit en français. C’est une excellente nouvelle pour ceux qui veulent être objectivement informés sur le climat. L’IREF est fier d’avoir été parmi les premiers, sinon le premier, à mentionner ses travaux en France.

A partir de 2013 Steven Koonin constata qu’il était impossible d’organiser un débat scientifique rigoureux sur le climat

Il est difficile de trouver un expert du climat plus qualifié que Steven Koonin. Professeur de physique à la célèbre université Caltech, il y créa la chaire de modélisation informatique et rédigea un manuel universitaire sur les modèles. Il devint ensuite le doyen de cette université.

Ses compétences étaient telles que Barack Obama le choisit en mai 2009 comme son conseiller spécial pour le climat puis le nomma sous-secrétaire d’Etat pour la science au ministère de l’Energie, en charge de définir la politique énergétique et climatique des Etats-Unis, sous le ministre Steven Chu, son ancien professeur à Caltech et prix Nobel de physique en 1997 (et actuel président du Conseil scientifique de l’Ecole de Physique et Chimie de Paris).

La politique climatique d’Obama fut moins radicale que celle de l’Europe et de la France : pas de subventions aux énergies renouvelables, à la rénovation des bâtiments et à la voiture électrique ni d’interdiction en 2035 des voitures à moteur thermique, pas de neutralité carbone en 2050, mais un simple engagement de baisser les émissions de gaz à effet de serre des Etats-Unis de 26 % de 2014 à 2025 (dont une baisse de 32 % des centrales électriques au charbon, remplacées par des centrales au gaz de schiste). Aucun engagement financier ne fut pris, car il aurait fallu l’accord du Congrès. A la demande de 27 états républicains, le plan climatique d’Obama fut d’ailleurs gelé en février 2016 par la Cour suprême.

A partir de 2013 Steven Koonin constata qu’il était impossible d’organiser un débat scientifique rigoureux sur le climat, ce qui suscita chez lui des doutes sur la fiabilité des thèses du GIEC. Il exprima ces doutes en septembre 2014 dans un article du Wall Street Journal titré « la science du climat n’est pas établie » et à nouveau dans un article du New York Times de novembre 2015. Les réactions à ces articles furent si violentes qu’il entreprit la rédaction d’un livre, publié en avril 2021. L’IREF a probablement été le premier à en parler en France. Ce livre a connu un très grand succès aux Etats-Unis. Il a contribué à convaincre plus de la moitié des Américains qu’il n’y a pas d’urgence climatique.


“Climat, la part d’incertitude” : le livre dont ne veulent pas entendre parler les écolos

Numéro 1 des ventes d’essais aux États-Unis pendant plusieurs mois, le livre de Steven Koonin, l’ancien conseiller scientifique de Barack Obama, relativise le catastrophisme climatique.


Et si on vous disait que la calotte glaciaire du Groenland ne fond pas plus vite aujourd’hui qu’il y a 80 ans ? Ou bien que l’influence humaine sur le réchauffement climatique augmente mais reste faible ? Vous vous demanderiez probablement pourquoi vous n’avez jamais lu cela avant.

C’est la raison pour laquelle le physicien Steven Koonin a écrit Climat, la part d’incertitude (L’artilleur, 2022). Celui qui a conseillé, entre autres, le président Obama sur la question de l’énergie et de l’environnement, prend aujourd’hui la parole pour ramener la raison au centre du débat sur l’écologie.

“Climat, la part d’incertitude” : le livre dont ne veulent pas entendre parler les écolos - Valeurs actuelles

« La science est insuffisante pour pouvoir faire des projections utiles. »

« Il y a aussi des forces naturelles puissantes qui impactent le climat. »