«Quand on sait comme moi ce que c’est de perdre un enfant au combat, on comprend que le CEMA a simplement dit la vérité» - Par Jean-Marie Bockel


Le mot de Méchant Réac® - Par Laurent Sailly

Jean-Marie Bockel, ancien ministre et père d’un soldat tué au Mali, défend la déclaration du CEMA comme un rappel nécessaire des réalités militaires. Cette déclaration, jugée brutale par certains, a suscité une polémique. Pour lui, cette parole militaire s’inscrit dans une tradition française où le CEMA complète le discours du président et du ministre de la Défense, en cohérence avec les autorités politiques.
Il souligne que l’émotion liée aux pertes ne doit pas occulter les enjeux stratégiques : menace russe, solidarité européenne, capacités militaires et débat sur le service national. L’avocat insiste sur la nécessité d’un consensus démocratique minimal face à ces défis. Sur le plan institutionnel, il défend la capacité du président à engager rapidement les forces armées, contrairement au modèle allemand qui exige un vote préalable du Parlement. Tout en reconnaissant que des réformes pourraient être discutées, il estime dangereux de modifier ce système dans le contexte actuel.

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Jean-Marie Bockel
«Quand on sait comme moi ce que c’est de perdre un enfant au combat, on comprend que le CEMA a simplement dit la vérité»


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