Christian Estrosi : «Sans nos policiers municipaux, la délinquance exploserait !»
Le maire Horizons de Nice, Christian Estrosi, répond à la députée LFI Mathilde Panot qui s’est prononcée, le 6 juillet, en faveur du désarmement de la police municipale, dans les villes qui seraient dirigées par des maires insoumis. Selon lui, il faut au contraire accroître les prérogatives de ces agents.
Christian Estrosi est maire de Nice, vice-président du parti Horizons, président de la métropole Nice Côte d’Azur et président délégué du conseil régional de Provence-Alpes-Côte-d’Azur.Lire également : Vers une "super police municipale" avec des compétences accrues - Par Pandore
Que serait-il advenu de pire encore dans la basilique de Nice si nos policiers municipaux n’avaient pas été armés le 29 octobre 2020 alors qu’un terroriste faisait irruption dans ce lieu sacré pour ôter la vie de Nadine, Vincent et Simone ? C’est la question que je me suis posée hier en écoutant Mathilde Panot réaffirmer sa volonté de désarmer les policiers municipaux. Dans un monde toujours plus violent, où la sécurité est un défi quotidien, désarmer les policiers municipaux revient tout bonnement à leur dessiner une cible dans le dos et à mettre nos concitoyens en danger ! C’est à la fois irresponsable et criminel.
Quotidiennement, nos 28 000 policiers municipaux participent à sécuriser nos rues, améliorer notre qualité de vie et bien souvent interviennent les premiers dans des situations extrêmement difficiles. Formés, entraînés et bien équipés, ils font preuve d’un grand professionnalisme et notre rôle de maire est de les soutenir. À Nice, avec plus de 8. 000 interpellations par an et grâce à notre réseau de 4.800 caméras qui donne lieu chaque année à 2.000 réquisitions, nos policiers municipaux jouent un rôle essentiel dans notre continuum de sécurité.