#JeNEnPeuxPlusDesHasthags : aujourd’hui « Je n’en peux plus du #pasdamalgame
A peine les
meurtres de Trappes connus que le #pasdamalgame faisait son grand retour sur
tous les réseaux sociaux pour ne pas associer le terrorisme islamique aux musulmans.
Alors, il est
vrai que dans l'affaire de Trappes, la qualification d’infraction terroriste n’a pas été retenu par le
Parquet. « Pas d’amalgame ! » Il n’y a aucun faisceau concordant
permettant de qualifier ce double meurtre d’acte terroriste. Je m’étonne tout
de même.
L’auteur, Kamel
S., de confession musulmane, a été licencié de la RATP pour atteinte à la
laïcité, connu de la justice pour une infraction militaire en 2003, poursuivit
pour apologie du terrorisme (classée sans suite en 2016 pour infraction
insuffisamment caractérisée) et fiché S pour radicalisation. Bref « Monsieur tout le monde » à en croire l’AFP. Absolument pas un profil terroriste !
#pasdamalgame;
Le mode
opératoire non plus n’a rien à voir avec le terrorisme. Une attaque au couteau
en pleine rue au cri de « Allah Akbar » ne constitue certainement pas
un acte terroriste. La circonstance que cet acte survienne au lendemain de l’appel
de Abou Bakr al-Baghdadi à poursuivre le « djihad »
et que DAESH ait revendiqué l’attentat ne sont pas des preuves convaincantes !
#pasdamalgame;
Que l’auteur soit
résidant à Trappes (Yvelines), ville d’où vient la grande majorité des combattants
partis en Syrie combattre au côté de DAES n’est qu’un hasard ! #pasdamalgame;
Les victimes
sont la mère et la sœur de l’auteur des coups de poignards ainsi qu’une tierce
personne dont on ne sait rien. Etre de la famille d’un terroriste empêche-t-il
d’être victime de terrorisme ? D’un côté on nous explique que le mobile serait
lié à une affaire de famille et de l’autre qu’il s’agit d’un geste de
déséquilibré ? S’il est déséquilibré, il n’avait certainement pas
conscience de s’en prendre à sa mère et à sa sœur. Ne faut-il pas être déséquilibré
pour être un terroriste qui tue femme et enfant ? S’il s’agit d’une
affaire de famille, alors qui est la tierce personne ? #pasdamalgame.
Si le #pasdamalgame
c’est ne pas faire de raccourcis hâtifs, des généralités malsaines, si le #pasdamalgame
c’est ne pas succomber aux préjugés, alors d’accord : « Vive le #pasdamalgame ! »
Mais le #pasdamalgame
ne devrait pas être appelé que dans les cas où des musulmans sont impliqués par
les actes de certains de leurs coreligionnaires. Or ce n’est pas le cas ! Cette
« vertu » est devenue la propriété de la bien-pensance gauchisante.
Ainsi, les gauchistes
ne font pas jouer le #pasdamalgame lorsque qu’un patron véreux est mis en
lumière (« les patrons, tous des salauds »), lorsqu’un policier
commet des violences illégitimes (« les policiers tous des nazis »),
lorsqu’un prêtre est poursuivi dans une affaire de mœurs (« les prêtres
tous des pédophiles »), lorsque Madoff est arrêté (« les juifs tous
des escrocs »), etc.
A l’inverse,
ces mêmes gauchistes n’usent pas du fameux hashtag lorsqu’il s’agit de décrire
un comportement positif. Lorsqu’un migrant sauve un enfant en escaladant un
immeuble, là aussi il ne faut pas faire d’amalgame !
Le #pasdamalgame
est un paravent bien pratique pour toute la classe islamo-gauchiste afin d’empêcher
tout débat sur la place de la religion musulmane dans la démocratie française. Ce
n’est pas comme ça qu’on évitera les… amalgames.