« L’immigrationnisme, dernière utopie des bien-pensants ».


L’intérêt national impose de refuser deux idéologies contraires, celle de la fermeture totale comme celle de l’ouverture totale. L’idéologie de la fermeture totale est une brutalité. Plaider pour l’immigration zéro, c’est-à-dire l’interdiction absolue de l’installation de tout étranger partout en France, ce serait méconnaître l’histoire et la géographie de la France ; ce serait nier la mondialisation ; renoncer au rayonnement de la francophonie ; oublier la vocation de la France consistant à tendre la main aux vrais réfugiés politiques, qui sont les vrais combattants de la liberté.
Toutefois, l’idéologie de l’ouverture totale est encore plus dangereuse en France, car elle reste dominante dans l’expression publique ce que Pierre-André Taguieff a nommé « l’immigrationnisme, dernière utopie des bien-pensants ». Les immigrationnistes pensent que l’immigration est toujours en soi une chance pour la France. Ils refusent l’idée même d’un droit de l’État-nation, car ils ne connaissent que les droits des personnes. Ils refusent la légitimité et la légalité des frontières. Et comme l’immigration, à leurs yeux, est non seulement inéluctable mais souhaitable et va dans le sens de l’histoire, il est pour eux totalement impensable qu’on ne l’accepte pas comme un progrès. Dès lors, il n’y aurait plus vraiment de place pour les Français eux-mêmes, la France étant réduit à n’être qu’un lieu où coexiste plusieurs communautés juxtaposées les unes à côté des autres. Cette idéologie, on la trouve, bien entendu, à l’extrême-gauche, parmi les apôtres du No Border.
Ces femmes, ces hommes, ces adolescents et ces enfants venus du Sud, qui fuient la misère et parfois la tyrannie, espérant trouver en Europe des conditions de vie meilleures, sont la proie de nouveaux trafiquants d’esclaves, qui font l’indigne commerce de leur vie. Tout démontre l’impasse où mène la fausse générosité des immigrationnistes ! Les naufrages des migrants continuent à endeuiller chaque semaine la Méditerranée.
Les migrants, c’est vrai, sont parfois des personnes menacées, poussées sur les routes de l’exil par les désordres du Levant et de la corne de l’Afrique ; mais ils ne sont pas tous des combattants de la liberté, ni de vrais réfugiés politiques. Ils sont nombreux, en réalité, à être des candidats à l’immigration à la recherche de nouvelles opportunités en Europe. Il s’agit bien souvent de flux organisés par des trafiquants qui adaptent leur activité criminelle en créant des circuits lucratifs. Ces déplacements sont facilités par les carences des pays de transit, qui laissent passer les immigrés clandestins venus de pays d’Afrique subsaharienne ; ils sont aggravés par les lacunes européennes. On y distribue largement des visas, des cartes de séjour et des prestations sociales. Le contrôle des frontières extérieures de l’Europe est resté une fiction. L’espace Schengen, caractérisé par un principe juridique de libre circulation et un périmètre géographique très étendu, s’est hélas révélé tragiquement inadapté au monde dans lequel nous vivons. L’immigration vers la France, quant à elle, ne cesse de croître.
Entre 1980 et 2016, ce sont vingt-sept lois relatives à l’immigration qui entravent ainsi l’État, et le privent en réalité de sa souveraineté, c’est-à-dire de sa capacité à agir :
- définir des plafonds d’immigration. Il est indispensable que la France ait, demain, le pouvoir juridique de fixer chaque année le nombre d’étrangers admis à immigrer en France et de réguler le regroupement familial. Il est nécessaire, parallèlement, de mettre fin aux dispositifs légaux de rapprochement familial des clandestins, qui aboutissent contre toute logique à organiser une filière de régularisation massive en légalisant les contournements de la procédure de regroupement familial.
- revoir les conditions dans lesquelles les étrangers résidant en France accèdent aux prestations sociales. Un étranger tout juste arrivé en France n’a pas à bénéficier de prestations sociales financées par les personnes qui résident en France de longue date. Les allocations familiales et au logement social doivent être conditionné à plusieurs années de résidence légale en France.
- organiser le retour systématique des clandestins dans leur pays d’origine. Il faut négocier avec les pays d’origine un plan de retour selon un principe simple et clair : pas de visas et pas d’aide publique au développement sans retour effectif des clandestins. Cette politique de retour devra s’accompagner de mesures énergiques décourageant le séjour illégal.
- expulser les étrangers troublant l’ordre public. Tout étranger constituant une menace pour l’ordre public doit être expulsé – quelles que soient sa situation administrative et sa nationalité, qu’il s’agisse d’un ressortissant européen ou d’un étranger ayant la nationalité d’un pays tiers.
- faire évoluer les conditions du droit du sol. Le bénéfice de ce droit doit être subordonné à une manifestation de volonté, à la majorité. L’autorité publique doit avoir la possibilité de s’opposer à l’acquisition de la nationalité française, par l’effet du droit du sol, par un ressortissant étranger qui n’est pas assimilé, notamment lorsqu’il commet un acte de délinquance. La naturalisation n'est pas le début de l’intégration elle doit être, au contraire, le résultat de l’assimilation.

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