Gérard Collomb : « Mon Gégé » déserteur

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Alors que l’on attend toujours le nom, au moins, du nouveau ministre de l’intérieur, je voudrai revenir sur la démission de Gérard Collomb, « Mon Gégé » pour les intimes (voir la vidéo sur CNEWS)

"On est dans le même état que ce qu'on a connu pendant la dernière année du mandat Hollande" déclare un député LREM (propos rapportés par Anita Hausser dans son article pour Atlantico).

Il faut avouer que cette démission ne passe pas inaperçu. D’abord par l’importance du portefeuille concerné, le ministère de la place Beauvau occupe une position régalienne de premier ordre (la sécurité de tous les Citoyens et résidants sur le territoire national). Ensuite, par la qualité du démissionnaire, Gérard Collomb était l’un des « parrains officiels » du mouvement créé par l’actuel président de la République française. Enfin, par la méthode utilisée : l’annonce d’une candidature aux prochaines élections municipales incompatibles avec les fonctions occupées (L’Express du 18 septembre) ; la démission une première fois refusée (Le Figaro du 30 septembre) alors qu’elle devenait inévitable ; le caractère improvisé de la passation de pouvoir qui donne une sensation de flottement à la tête de l’Etat.

Ce qui doit surprendre le plus ce sont les propos du ministre démissionnaire. Nous avions déjà compris que Gérard Collomb était le « flic le moins bien informé de France ». Cela a été démontré lors de l’affaire Benalla, où le « grognard de la Macronie » (selon la formule de Paul Chaulet dans L’Express du 2 octobre) censé se préoccuper le plus de la sécurité du président, ne s’est jamais interrogé sur la présence permanente d’un inconnu auprès d’Emmanuel Macron. La curiosité est la première qualité d’un policier.

Mais Gérard (Collomb) ne descend visiblement par de Christophe (Colomb). Car si ce dernier avait eu les mêmes gênes que notre ancien ministre, il n’était pas près de découvrir l’Amérique ! Car, lors de son discours de départ, Gérard Collomb semble découvrir les quartiers sensibles (« si j'ai un message à faire passer, je suis allé dans tous ces quartiers, la situation est TRÈS dégradée ») pour conclure, une fois à Lyon, qu’il « faut se mobiliser sur une question d’importance nationale pour le pays ». Ce qui fait poser la question à Sophie Coignard, journaliste au magazine « Le Point » : « Que n'est-il resté à son poste pour s'en saisir à bras-le-corps ? ».

Comment comprendre cette démission ? Pour Le Parisien les critiques acerbes de Daniel Cohn-Bendit sur l'âge de Collomb, l'envoyant même à la retraite, sans que l'Elysée ou des proches ne prenne sa défense, aurait été la goutte de trop pour le ministre de l’intérieur.

Il n’empêche, alors que le président de la République est dans la tourmente, la démission de Gérard Collomb ressemble bel et bien à une désertion !
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