C.R.S. aux assises : le mauvais duel du juge Bonduelle !



Laurent Théron avait été gravement touché au visage par l'éclat d'une grenade de désencerclement, à Paris, lors de la mobilisation contre la loi travail.

Dans l’ordonnance de mise en accusation, les deux juges d’instruction, Matthieu Bonduelle et Carine Rosso renvoient aux assises le policier Alexandre M., 51 ans, pour « violences volontaires par personne dépositaire de l'autorité publique ayant entraîné une mutilation ou une infirmité permanente ». Pour les juges, il s’agit donc d’un crime : « Au moment du lancer de la GMD, à 16h53, Alexandre M. et sa compagnie n’étaient ni assaillis, ni encerclés, ni même réellement pris à partie, étant séparés de plusieurs mètres de manifestants épars. ».

Le parquet avait requis un jugement en correctionnelle du policier auteur du lancer, considérant que la blessure n’était pas irréversible. En effet, le ministère public estimait que s’il existait bien une « perte actuelle » de son œil droit, celle-ci ne correspondait pas à une infirmité permanente.

Maître Laurent-Franck Liénard, l’avocat de la défense, annonce sa volonté de faire appel de l’ordonnance.

L’affaire aurait pu rester au niveau du débat juridique, si ne se posait pas la question de la personnalité d’un des deux juges d’instruction : M. Matthieu Bonduelle. En effet, les prises de position politiques de M. Bonduelle doivent amener à s’interroger sur cette décision. S’agit-il d’une décision de droit ou d’une campagne « anti-flic » ?

Qui est M. Bonduelle ?

Matthieu Bonduelle, juge d’instruction, a été un temps le patron du très gauchiste Syndicat de la Magistrature. Il est l’auteur d’une lettre ouverte au président de l a République, Nicolas Sarkozy, en 2012, dans laquelle il accusait celui-ci d’avoir violé la séparation des pouvoirs. A la même époque et venant du même syndicat, lors d’une interview donnée à Médiapart, une adhérente réclamait, au lendemain de l’élection du président Hollande, le rééquilibrage entre la Justice et l’Intérieur.
C’est également, alors qu’il dirigeait de S.M. qu’est sorti l’affaire du « mur des cons ».

Le juge Bonduelle est-il, dans cette affaire, en croisade contre la police ? Il est à craindre que M/ Alexandre M. soit une victime collatérale d’un combat qui le dépasse…

Plus que jamais, la réforme de notre autorité judiciaire doit se faire en profondeur, afin d’assurer l’indépendance du pouvoir judiciaire :

-        Indépendance du Conseil Supérieur de la Magistrature et renforcement des pouvoirs de sanctions ;
-        Suppression du ministère de la justice et création d’un procureur général de la Nation ;
-        Suppression de l’Ecole Nationale de la Magistrature et recrutement des juges au sein des professionnels du droit. 
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#JeSoutiensNosForcesDeLOrdre par le Collectif Les Citoyens Avec La Police