Congrès de Versailles de 2018: le président et les réformettes


https://drive.google.com/file/d/0BxKUdSkEKFR2U3pPc2JwY0EwMDA/view
Hier, le président de la République s’est adressé aux parlementaires réunis en Congrès (Sénateurs + Députés) dans un exercice qui a montré ses limites. Trop tôt pour réaliser un bilan, pas annonces nouvelles, l’intervention présidentielle a été ennuyeuse. Il faut dire que cette possibilité offerte au chef de l’état, par la réforme constitutionnelle de 2008 de Nicolas Sarkozy, de pouvoir s‘exprimer devant la représentation nationale, n’avait pas cette destination. On a plutôt assisté à une manifestation de la toute-puissance présidentielle. A cette tentation démontrée par Jean-François Revel qu’ont les intellectuels et les politiques en particulier, à préférer l’autoritarisme aux libertés, la dictature « douce » à démocratie libérale (L’Absolutisme inefficace et La tentation totalitaire). Une vraie réforme des institutions serait d’accorder une vraie place, dans le processus réformateur, à la société civile et à l’individu (IREF). Il n’en est rien. Emmanuel Macron reste fidèle à son étatisme : aucune réforme libérale importante n’est prévue, l’état s’occupe de tout, et le contribuable paye.

Une annonce retient tout de même notre attention : le président souhaite pouvoir débattre avec les parlementaires l’année prochaine. Pourquoi pas. Il s’agira d’ajuster la Constitution. Mais là encore on reste au milieu du gués. La disparition du mot « race » dans le texte fondamental de la République, l’introduction d’un alinéa supplémentaire relatif à l’environnement pour faire plaisir à Nicolas Hulot (alors que la charte sur l’environnement est présente au préambule), la proportionnelle inscrite à minima dans l’élection des députés, la réduction du nombre des parlementaires sans que l’on sache vraiment pourquoi tel nombre plutôt que tel autre, la réforme du Conseil Economique Social et Environnemental qui ne sert à rien et qu’il faudrait supprimer, Emmanuel Macron est le président des réformettes. On avait déjà pu le constater avec la réforme de la SNCF.

La Constitution est un ensemble fragile. Equilibrée et modernisée par la vaste réforme menée par le président Sarkozy, Emmanuel Macron ne doit pas y toucher, ou alors la changer complètement !

 
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