"Gilets jaunes" : Force doit rester à la Loi !
Ce samedi est une journée
décisive pour la suite du quinquennat, mais surtout une journée cruciale
pour la démocratie.
Le mouvement sympathique des « gilets jaunes » du début a laissé place à un groupuscule qui remet en cause la démocratie jusqu’à envisager un « putsch ». Les premières victimes seront en premier lieu les « gilets jaunes » que je qualifierai « canal historique ».
Après l’enthousiasme des premiers temps (dont le nombre de « gilets jaunes » est resté inférieur à 0,01% du corps électoral – 300 mille « gilets jaunes » pour 44 millions d’électeurs – même si les sondages montraient un soutien massif de la population), vient le temps des désillusions. Le mouvement n’est pas capable de s’organiser pour désigner des représentants et multiplient les revendications les plus farfelues. Les porte-paroles, qui ont émergés dans les médias, sont loin d’être exempts de toutes critiques (complotiste, fonctionnaire en disponibilité gracieusement payé, putschiste, extrémiste). Les factions d’ultras (de droite et de gauche) étouffent la voix des « gilets jaunes canal historique » et discréditent leur action par les actes de violence qui se succèdent et auxquelles se sont joint les « gilets jaunes » qu’on peut spécifier « du 17 novembre » (les plus radicaux, menés notamment par Éric Drouet).
Le mouvement des « gilets jaunes » risque de tout perdre. Aucun d’eux n’a intérêt à reproduire les scènes d’émeutes de la semaine dernière.
Quant à ceux qui s’émeuvent des blessés parmi les manifestants ou de la scène (reprise en boucle) de ses jeunes lycéens (mineurs) à genoux et les mains sur la tête entourés de policiers, je dirais :
Le mouvement sympathique des « gilets jaunes » du début a laissé place à un groupuscule qui remet en cause la démocratie jusqu’à envisager un « putsch ». Les premières victimes seront en premier lieu les « gilets jaunes » que je qualifierai « canal historique ».
Après l’enthousiasme des premiers temps (dont le nombre de « gilets jaunes » est resté inférieur à 0,01% du corps électoral – 300 mille « gilets jaunes » pour 44 millions d’électeurs – même si les sondages montraient un soutien massif de la population), vient le temps des désillusions. Le mouvement n’est pas capable de s’organiser pour désigner des représentants et multiplient les revendications les plus farfelues. Les porte-paroles, qui ont émergés dans les médias, sont loin d’être exempts de toutes critiques (complotiste, fonctionnaire en disponibilité gracieusement payé, putschiste, extrémiste). Les factions d’ultras (de droite et de gauche) étouffent la voix des « gilets jaunes canal historique » et discréditent leur action par les actes de violence qui se succèdent et auxquelles se sont joint les « gilets jaunes » qu’on peut spécifier « du 17 novembre » (les plus radicaux, menés notamment par Éric Drouet).
Le mouvement des « gilets jaunes » risque de tout perdre. Aucun d’eux n’a intérêt à reproduire les scènes d’émeutes de la semaine dernière.
Quant à ceux qui s’émeuvent des blessés parmi les manifestants ou de la scène (reprise en boucle) de ses jeunes lycéens (mineurs) à genoux et les mains sur la tête entourés de policiers, je dirais :
-
Pour le
premier groupe, si la liberté de manifester est une liberté fondamentale, comme
toute liberté, elle doit être encadrée afin de garantir l’expression de toutes
les autres libertés. Ces manifestations étaient interdites, les blessés ne sont
pas des victimes collatérales. Tout comme les premières comparutions immédiates,
où énormément de primo-délinquants ont été condamnés à de la prison avec sursis
et parfois fermes. Dans primo-délinquant, j’entends délinquant. C’est-à-dire des
personnes qui ont activement et directement participé à des actes de violence
et de pillage.
-
Pour
ce qui est des lycéens, ils ne disposent pas du droit de manifester (car mineurs).
Ils n’ont donc pas à sortir de l’espace lycée hors des horaires définies par l’emploi
du temps. Certains professeurs encouragent ces débordements par leurs actes ou
par ce qu’ils ne disent pas. Ces jeunes
payent également l’absence d’éducation civique et morale dispensée normalement par
leurs parents. Ces derniers devraient remercier les forces de l’ordre d’avoir
épargné à leur progéniture des condamnations pénales, des blessures, voire
pire.
Il est 10 heures et déjà
quelques échauffourées ont lieu dans la quartier de la Bastille.
Nous ne sommes pas en 1789. En 1789, la France vivait sous une dictature totalitaire. La France est une démocratie où l’on ne subit pas l’oppression (si non la répression policière aurait été déclenchée dès la première occupation de rond-point).
Pour la sécurité de tous et pour la liberté de chacun, force doit rester à la Loi.
Nous ne sommes pas en 1789. En 1789, la France vivait sous une dictature totalitaire. La France est une démocratie où l’on ne subit pas l’oppression (si non la répression policière aurait été déclenchée dès la première occupation de rond-point).
Pour la sécurité de tous et pour la liberté de chacun, force doit rester à la Loi.