Marguerite Stern et Dora Moutot: «Un homme, même s’il se déclare femme, n'a rien à faire chez un gynécologue»

Un gynécologue à Pau est attaqué sur les réseaux sociaux et devant la justice pour avoir déclaré n’avoir «aucune compétence pour s’occuper des hommes» après qu’un homme transféminin s’est présenté à son cabinet. Les deux présidentes de l’association Femelliste, Marguerite Stern et Dora Moutot, apportent leur soutien à ce médecin.

Ancienne rédactrice en chef de Konbini et créatrice de «T'as joui?», un blog et compte Instagram dédié à la sexualité, Dora Moutot a notamment publié Mâle Baisées (2021, éd. Guy Trédaniel, 440 p., 21,90€).
Marguerite Stern est une militante féministe à l'origine des collages contre les féminicides . Ancienne membre des Fémen, elle est, avec Dora Moutot, à l'origine du lancement de l’association «Femelliste» . Elle entend «lutter contre les dérives de l’idéologie transgenre».


Reprocherait-on à un cardiologue de refuser de traiter une mycose plantaire ? À une coiffeuse de ne pas faire de manucures ? À un poissonnier de ne pas vendre de pâtisseries ? Non. Alors pourquoi reprocher à un gynécologue de refuser de soigner des hommes — même s’ils se déclarent femmes ?

Certains hommes transféminins (dits «femmes trans») gardent leurs pénis. Dans ce cas, ils n'ont rien à faire chez un gynécologue car ces médecins ne sont pas formés pour soigner un pénis ou une prostate.

D'autres subissent des vaginoplasties, c'est-à-dire l'ablation de leurs organes génitaux mâles pour créer une cavité qu'ils appellent «néo-vagin». La réalité d'une telle opération est que l'entaille créée n'a rien à voir avec un vagin. Pour qu'elle reste ouverte après l'opération, il sera nécessaire d'insérer régulièrement et graduellement des «extenseurs de vagins» car elle cherchera sans cesse à se refermer.

Les hommes transféminins n'auront jamais leurs règles. Jamais de ménopause. Jamais de problématique autour de la grossesse ou de la contraception. Jamais à devoir subir un avortement ou un examen du col de l'utérus. Jamais d'endométriose.

Nous comprenons qu'ils aient besoin d'un suivi médical car les complications postopératoires auxquelles ils font face sont nombreuses. Une étude (Patient reported symptoms and adverse outcomes seen in Canada's first vaginoplasty postoperative care clinic) menée sur 80 hommes ayant subi une vaginoplastie montre que 53,8% souffrent de douleurs chroniques, 46,3% ont des problèmes liés à la dilatation de leur orifice, 42,5% signalent des saignements, 38,8% ont développé des excroissances de peau dues à une mauvaise cicatrisation (hypergranulation), 18,8% éprouvent des problèmes liés à la fonction urinaire, 11,3% disent ne plus pouvoir atteindre l'orgasme et 11,3% éprouvent des douleurs lors des rapports sexuels ou après.3


Il est urgent que les gynécologues se forment aux pathologies spécifiques du sexe femelle au lieu de se soumettre à ceux qui les somment de traiter les suites de castrations masculines.

Si tu critiques l'idéologie transgenre, tu en subiras les conséquences. Mais si tu ne dis rien, tu en subiras les conséquences aussi.
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