Crise des urgences médicales : comment en est-on arrivé là ?

Cette crise est en pratique celle des services d’accueil des urgences médicales. Cela fait plusieurs mois que ces services, ainsi que les pompiers qui font aussi partie des services d’urgences, sont en conflit avec le gouvernement.

Le problème de base est que les urgences sont engorgées.
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Il est admis que la médecine générale est la médecine de premier recours. Les insuffisances de la permanence des soins en médecine générale désignée fréquemment par la « médecine de ville », bien que comprenant un important volet rural, sont parmi les causes retenues de l’engorgement des urgences.

Nous avons vu qu’il y a plusieurs années l’insuffisance de la permanence des soins n’existait pas.
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Quand on entend pénurie, on pense manque de moyens. Or cette crise des urgences ne peut être réduite à un manque de moyens. Quand on connaît le montant des dépenses sociales en France, l’argument ne tient pas :

« avec près de 32 % du PIB, soit de la richesse nationale, la France arrive en tête des 28 États de l’UE en 2017. […] Elle prend en charge 15 % des dépenses sociales mondiales, pour un pays qui compte mois de 1 % de la population mondiale et dont le PIB correspond à 4 % du PIB mondial. »

« En 2018, la consommation de soins et de biens médicaux (CSBM) est évaluée à 203,5 milliards d’euros (tableau 1), soit 3 037 euros par habitant. » soit 8,6 % du PIB.

Le souci est que ces dépenses colossales sont effectuées en dépit du bon sens.

  • parce que l’information des prix n’existe pas. Aucun prix n’est libre dans ce secteur d’activité. Les coûts des dépenses de santé ne sont que des tarifs administratifs et des marqueurs politiques.
  • parce que la concurrence, qui est le libre choix, n’existe pas non plus. La Sécu est un monopole dont les Français ne peuvent sortir pour trouver mieux ailleurs. Ils n’ont pas le libre choix de leur assurance maladie et c’est l’État qui détermine les pathologies pour lesquelles ils seront pris en charge… ou pas. L’absence de concurrence interdit de trouver la meilleure solution au meilleur prix.

Pas d’information fiable, pas de concurrence, et choix politiques entraînent ce que l’on appelle le mal-investissement typique d’un système socialiste.
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Agnès Buzyn veut résoudre le problème de l’affluence aux urgences par la mise en place d’un plan de 750 millions sur trois ans.
Ce plan consiste à réinventer l’eau tiède, à singer le marché, savoir organiser ce qui auparavant se faisait spontanément, ou qui aurait pu se faire si la liberté de travail avait existé.
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