Une énergie "écologique" c'est quoi ?

Mon sang n’a fait qu’un tour lorsqu’une Ministre de notre pays a qualifié d’écologique l’énergie éolienne.
J’essaie, avec beaucoup d’autres et nous sommes de plus en plus nombreux, d’expliquer qu’il n’y a pas de solution énergétique parfaite et qu’il y aura toujours un « mix » qui sera plus ou moins satisfaisant selon les latitudes et les longitudes, les besoins et les ressources locales. Deux paramètres importants sont aujourd’hui à prendre en compte, celui de la pollution et celui de l’émission des gaz à effets de serre, mais ce sont loin d’être les seuls et nous sommes donc toujours à la recherche des meilleurs compromis. Il n’y a pas de religion à avoir, ni d’anathèmes à proférer, il y a des réalités avec lesquelles il faut composer.
Le concept d’énergie renouvelable est apparu lorsque les collapsologues ont fait remarquer que les ressources des fossiles (pétrole, gaz, charbon) se tariraient un jour. Ils se sont trompés en ce qui concerne les dates de la catastrophe. D’autres aujourd’hui prennent le relais en énonçant que le vent et le soleil sont inépuisables et gratuits, ce sont donc les « renouvelables » de l’idéal et ils finissent par recueillir les qualificatifs de « verts » et désormais d’« écologiques ».  Je pense qu’il serait plus exact de dire que ces énergies sont celles qui sont soutenues par les militants de l’écologie politique qui y voient une possibilité de disparition progressive de leurs ennemis, la production d’énergie à partir des progrès de la physique nucléaire et à partir des fossiles. Mais le soutien d’un mouvement politique ne suffit pas à masquer une réalité et il faut éviter, quand on est responsable, les abus de langage : il n’y a pas d’énergie « écologique », il y a des avantages et des inconvénients pour chaque source. On peut préférer regarder ce qui nous plait et tenter d’ignorer ce qui nous déplait, c’est ce qui définit une politique énergétique locale, régionale, nationale…
Alors qu’il m’apparait incontestable que l’énergie solaire connaitra un développement dans des délais difficiles à déterminer  avec une réduction des couts, les progrès dans le stockage et la révolution dans le fonctionnement des réseaux, en utilisant quand le climat le permet les toits des habitations, le futur de l’industrie du vent à un niveau mondial apparait plus douteux car l’emprise au sol (ou en mer) des « fermes » dédiées posera des problèmes avec les voisins humains qui continuent à se multiplier en occupant toujours plus d’espaces. On a eu beau augmenter les rendements des éoliennes, en diminuer les couts, leur implantation sera de plus en plus contestée et leur généralisation est inenvisageable, ce qui n’enlève rien à leur pertinence dans un grand nombre de cas où fort justement elles se sont implantées. Il y a et il y aura une place pour les éoliennes, mais les citoyens ne se satisferont pas d’une ampleur trop importante de ces châteaux modernes qui ne durent qu’une vingtaine d’années, leur essor sera limité.
Mais peut-on néanmoins aujourd’hui les parer d’autant de vertus que nos bureaucrates leur trouvent ?
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