Une société ou une présidence de vigilance ?

Il est clair que la société de vigilance qui nous a été conseillée dans un discours récent par le président de la République, risque de demeurer lettre morte parce que ce concept est à la fois flou et impraticable. Il relève de ces grands et beaux mots qui permettent d'échapper à la dureté du quotidien en donnant l'illusion que tout est dit alors que rien ne l'est.

On a tellement vanté les présidences qu'on souhaitait au-dessus de la mêlée confuse des effervescences démocratiques, qu'elles ont eu tendance parfois à en profiter pour se désengager de ce qui les concernait pourtant au premier chef. On pourrait être tenté de qualifier le pouvoir comme Jean-Paul Sartre définissait, à tort à mon avis, Albert Camus : il a les mains propres parce qu'il n'a pas de mains.

Emmanuel Macron qui s'investit dans beaucoup de débats, au point de s'être sauvé gràce à ceux qui lui ont été imposés par les Gilets jaunes, ressent comme une gêne à rentrer dans le vif de certains sujets qui lui apparaissent dangereux, sans recul possible, et lui interdisent les abstractions dont il raffole. Elles ont l'avantage, pour un président qui comme lui est sincère en aspirant au rassemblement mais pâtit concrètement d'un clivage apparemment insurmontable, d'entraîner une adhésion civique mécanique.

Qui pourrait en effet récuser un verbe présidentiel empli d'engagements humanistes et de promesses d'action mais de manière telle que le réel sera loin d'en être bouleversé ?

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