«Covid-19: voulons-nous vivre à vie sous un régime de restrictions de libertés?» - Par Nicolas Leblond

Une crise sanitaire qui dure depuis près de deux ans et dont on n’aperçoit pas la fin ne peut plus être qualifiée de temporaire. Subrepticement, les bases de notre droit sont ébranlées: l’interdiction est érigée en principe et la liberté en exception, argumente Nicolas Leblond, maître de conférences de droit privé.


Le temps est venu de dessiner la façon dont nous allons devoir vivre avec ce virus et d’abandonner une appréhension uniquement sanitaire de court terme pour renouer avec une approche politique de long terme.

Les deux ans qui viennent de s’écouler l’ont montré: le raisonnement sanitaire ne connaît en lui-même aucune limite, aucun garde-fou. Son aspect purement technique conduit à toutes les propositions dès lors qu’elles pourraient permettre qu’il n’y ait plus de malades. C’est ainsi qu’il peut apparaître normal de proposer le confinement comme mode de vie, la fermeture des écoles et le rétrécissement de la vie de notre jeunesse, de séparer les familles en demandant que «papy et mamie mangent dans la cuisine», de discriminer la population selon son état de santé, de restreindre la vie économique et sociale en limitant les interactions. Toutes choses qui seraient certainement passées pour d’intolérables injustices avant la pandémie sont désormais présentées comme quasi souhaitables et c’est alors un nouveau modèle qui est proposé: celui de l’interdiction érigée en principe, la liberté devenant l’exception.

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