Sciences Po Grenoble : ces questions qu’il est urgent de poser sur l’évolution de l’enseignement supérieur français - Par Vincent Tournier

Klaus Kinzler, enseignant à Sciences Po Grenoble, a alerté les médias sur la dérive de son établissement et la chasse aux sorcières dont il se sentait victime. La direction vient de le suspendre au motif qu'il aurait bafoué son obligation de réserve et de discrétion.


Atlantico : Votre collègue, Klaus Kinzler, l'enseignant qui avait dénoncé une « chasse idéologique» à Sciences Po Grenoble a été suspendu. Quelle est votre réaction ? La directrice de l'IEP lui reproche d'avoir tenu «des propos diffamatoires» dans les médias, notamment dans deux interviews. Ces accusations sont-elles fondées ?

Vincent Tournier :
Tous ceux qui connaissent Klaus Kinzler savent que c’est quelqu’un de profondément humaniste, doublé d’un enseignant remarquable. Il est un libéral au sens large du terme, c’est-à-dire quelqu’un qui adhère aux droits de l’homme et à l’Etat de droit, qui défend la liberté et la justice. Il aime passionnément le débat et la controverse. Il s’intéresse à tout et discute avec tout le monde, collègues comme étudiants, même s’il ne fait pas de concessions car il n’est pas du genre à taire ses préférences et ses désaccords. Qu’un tel homme ait pu être stigmatisé sous la haute accusation de fascisme en dit long sur les dérives du débat public dans ce pays.


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