Omicron : foncer dans les murs et accélérer toutes sirènes hurlantes - Par Patrick de Casanove



Une étude britannique dédramatise la dangerosité du variant Omicron. Pourtant, en Europe, la panique prend à nouveau de l'ampleur (I). Et l'État a su utiliser l'Omicron pour étendre son pouvoir de manière inquiétante (II). Cette crise pointe de nombreuses failles de la politique gouvernementale animée par la vaccination et la coercition (III).

Une épidémie peu grave

Dans le contexte d’affolement que nous vivons il est indispensable de le rappeler.

Quand est apparu SARS-coV2, nouveau virus qui a donné la Covid-19, l’inquiétude était très forte. L’épidémie s’est vite révélée moins grave qu’on ne le craignait. Depuis, les épidémies suivantes dues à des variants différents ont été de moins en moins graves. L’épidémie à Omicron est moins grave que celle au variant indien, elle-même moins grave que l’épidémie au variant anglais etc. Les virus se propagent de plus en plus vite, mais sont de moins en moins mortels. On arrive à des taux de mortalité d’environ 0,15 %.

Pour Bastiat, il y a « ce qu’on voit et ce qu’on ne voit pas ». Aujourd’hui la majorité de la population s’arrête à ce qu’on voit ou plutôt à ce que l’autorité centrale veut lui faire croire. Par exemple, que les épidémies covid sont des drames planétaires alors qu’elles le sont pour les pays occidentaux.

La mortalité différente entre les pays ne peut s’expliquer que par une différence de prise en charge. Les pays à population très âgée, comme le Japon, bien prises en charge, ont peu de décès. Les pays mal pris en charge avec une population jeune, comme le Brésil, ont davantage de décès. On peut aussi comparer la Corée du Sud avec la France, l’Italie, l’Espagne, pays à population équivalente. On peut comparer simplement des villes, New-York avec Hong Kong.

Aujourd’hui encore les cartes épidémiques concordent, quelles que soient les sources. Elles montrent toujours la prédominance épidémique dans les pays occidentaux qui sont les plus vaccinés.

Ce taux de vaccination est supérieur à ce qui nous était présenté comme un taux nécessaire pour atteindre l’immunité collective pour venir à bout des covid. Les faits invalident totalement la propagande du gouvernement et ses affidés, qui prétendent que le vaccin est le seul moyen de venir à bout de l’épidémie (carte consultée le 22 décembre).

Comme il y a quelques jours, la dite vague ne concerne que des tests positifs, pas des malades, pas des décès. Ainsi en France selon cette source https://coronavirus.jhu.edu/region/france (consultée le 22 décembre), on constate :
  • le 22 décembre : 72 882 tests positifs et 229 décès, à rapprocher des 1438 décès survenus le 15 avril 2020 (0,31 %).
  • le 23 décembre : 91 640 tests positifs et 179 décès.

Dérive totalitaire

Quand, début 2020, l’État s’est emparé de la gestion de la covid, au détriment des professionnels de santé de terrain, il a proprement créé la crise de la covid et a transformé une épidémie en affaire politique et en désastre sanitaire, social, humain et économique. Sa nullité dangereuse a très vite sauté aux yeux. Il a fait la quasi unanimité contre lui. Il faut reconnaître que, par la suite, tout en restant aussi mauvais, il a parfaitement su rebondir et retourner l’opinion à son profit par une immense manipulation. Il s’est servi de la catastrophe qu’il a engendré pour faire croire à une épidémie médicalement grave, et se présenter comme le seul sauveur.

Depuis des décennies les gouvernements successifs n’ont eu de cesse d’accroître le pouvoir de l’État sur la société. Ils ont entamé une destruction systématique et indolore des libertés individuelles. Le gouvernement actuel ne fait pas exception. Il sait parfaitement où il va. Il a un but très précis. Ce qui le différencie de ses prédécesseurs c’est que la covid lui a donné l’occasion inespérée, lui a fourni un outil redoutable pour parvenir à une emprise totale sur les Français. Il en a usé et a abusé en mettant un formidable coup d’accélérateur à sa politique liberticide.

Avec minutie et persévérance la France est devenue totalitaire. Il n’y a pas de différence de fond, mais seulement de degré, avec les modèles chinois ou nord-coréen. Modèle chinois dont nous nous rapprochons tout doucement.

Le pass vaccinal ressemble de plus en plus au crédit social. Certains sont désignés pour contrôler les autres en vérifiant pass vaccinal et identité, ce qui au demeurant est un nouveau viol du secret médical, mais le gouvernement n’en est plus là. Il a passé la vitesse supérieure. Avec la délation cela fait partie de l’arsenal d’autocontrôle de la population. Il y a toujours des personnes pour s’en réjouir. Le nec plus ultra du totalitarisme est quand la population demande sa soumission et se surveille elle-même.

Omicron : foncer dans les murs et accélérer toutes sirènes hurlantes (2) - Contrepoints

Le gouvernement a utilisé seulement deux outils, la coercition sociale et la vaccination de masse, l’un étant un moyen de chantage pour obtenir l’autre, et vice versa. S’ils avaient été efficaces nous ne vivrions pas aujourd’hui cette nouvelle épidémie. L’échec est total.

Dire la vérité sur la gravité du covid pourrait rassurer les gens, mas le gouvernement ne le veut pas. La peur est savamment entretenue. Tout Français est un covidé qui s’ignore. C’est pourquoi les tests sont multipliés sans vraiment de but médical, mais avec l’objectif certain d’effrayer, donc créer des malades là où il n’y en a pas.

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