Jean de Kervasdoué : Quelques arguments scientifiques à servir à vos amis écolos...
Nucléaire, glyphosate, alimentation biologique et feux de forêts… Quelques arguments scientifiques à servir à vos amis écolos, pour égayer vos soirées d’été.
Autour d'une bouteille de rosé, à l'ombre, alors que l'on a retrouvé les amis et les connaissances de plus ou moins longue date et que les générations se mêlent, les conversations reprennent pour certaines là où ils les avaient laissées, tandis que d'autres se font jour – actualité oblige –, notamment, cette année, les conséquences de la guerre en Ukraine comme celles des grandes chaleurs du mois de juillet. Connaissances historiques, analyses politiques, culture agro-économico-climatique, quand elle existe, se partagent. À l'occasion, on peut apprécier la qualité des arguments de chacun et ceux de la presse du matin. S'enchevêtrent alors les avis éclairés, mais aussi les opinions et les connaissances plus ou moins solides en agronomie, en climatologie, en énergie, en écologie, en nutrition, voire en histoire.
LIRE EGALEMENT : Feux de forêts: le réchauffement climatique n'y est pas pour grand-chose - Par Laurent Sailly (mechantreac.blogspot.com)
Si, dans cette dernière discipline, Wikipédia peut venir à la rescousse et préciser telle ou telle date, c'est plus difficile avec les questions scientifiques et techniques, aussi, bonne éducation oblige, des énormités proférées par quelques-uns passent sans être reprises. De temps en temps, cependant, au risque de paraître péremptoire, on tente de rappeler que tout n'est pas affaire d'opinion, qu'il y a des faits scientifiques et que, par exemple, pour produire de l'hydrogène, il faut casser une molécule d'eau ou de méthane et, pour ce faire, dépenser beaucoup d'énergie. L'hydrogène n'est pas et ne sera jamais une source d'énergie, au mieux un vecteur, comme le sont les batteries et les piles. Chacun de se demander alors pourquoi l'État va investir presque 10 fois plus dans cette filière (7 milliards d'euros) que dans l'énergie nucléaire (800 millions d'euros), qui est une source d'énergie véritable ? Et d'être incapable de répondre sans invoquer les capacités d'influence des industries qui vont bénéficier de cette manne.
Si, dans cette dernière discipline, Wikipédia peut venir à la rescousse et préciser telle ou telle date, c'est plus difficile avec les questions scientifiques et techniques, aussi, bonne éducation oblige, des énormités proférées par quelques-uns passent sans être reprises. De temps en temps, cependant, au risque de paraître péremptoire, on tente de rappeler que tout n'est pas affaire d'opinion, qu'il y a des faits scientifiques et que, par exemple, pour produire de l'hydrogène, il faut casser une molécule d'eau ou de méthane et, pour ce faire, dépenser beaucoup d'énergie. L'hydrogène n'est pas et ne sera jamais une source d'énergie, au mieux un vecteur, comme le sont les batteries et les piles. Chacun de se demander alors pourquoi l'État va investir presque 10 fois plus dans cette filière (7 milliards d'euros) que dans l'énergie nucléaire (800 millions d'euros), qui est une source d'énergie véritable ? Et d'être incapable de répondre sans invoquer les capacités d'influence des industries qui vont bénéficier de cette manne.
