Canicule: l’État nounou transforme tous les Français en éternels mineurs


L’emballement médiatico-politique suscité par la canicule est saisissant, juge l’essayiste Olivier Babeau. "Plus l’État s’oblige vis-à-vis de nous, plus il veut devenir dans le même temps notre directeur de conscience, s’inquiète l’intellectuel.

Il fait chaud, très chaud. Ne nions pas le danger, les victimes, imprudentes ou délaissées, qu’on a pu déplorer et qu’il serait heureux d’éviter. Périodiquement, le temps qu’il fait quitte le domaine du bavardage devant la machine à café pour atteindre la une des journaux et les bandeaux des chaînes d’information. L’emphase est alors de mise. Aucune menace de conflit armé n’est assez forte pour entamer le monopole de la canicule dans nos médias. Elle a son équivalent hivernal. Lorsque deux flocons tombés à terre tétanisent le pays, bloquent les routes, ferment les écoles et vident les bureaux de bonne heure.


La canicule a été attendue comme un tsunami. Tout s’arrête. Les examens sont repoussés. Chacun attend, le souffle coupé, réfugié dans un des «lieux frais» indiqués par la mairie de Paris comme autant d’abris souterrains durant des bombardements. Les brumisateurs ont remplacé les masques à gaz. Miracle des temps difficiles: les églises elles-mêmes retrouvent grâce aux yeux de l’exécutif qui les classent dans la catégorie des lieux rafraîchis. 
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