Les Kurdes : un peuple sans État mais pas sans histoire - Par Yves Montenay
Les Kurdes apparaissent régulièrement dans l’actualité internationale, souvent en tant que peuple persécuté en Turquie, en Iran, en Syrie et en Irak. On parle d’une répression qui dure depuis plus d’un siècle. Mais qui sont-ils ? Pourquoi restent-ils, encore aujourd’hui, un peuple sans État ?
Présentation d’un peuple
L’histoire des Kurdes, habitants des montagnes à la croisée de la Turquie, de l’Arménie, de la Syrie, de l’Irak et de l’Iran remonte à plusieurs siècles avant J.-C.
Presque partout dans le monde, sauf en Europe occidentale et pays dérivés, on observe une différence de nature entre éleveurs d’une part et agriculteurs ou citadins d’autre part. Les premiers se déplacent, et sont souvent commerçants et guerriers. Donc ils s’imposent aux autres.
Les Kurdes, éleveurs transhumants, sont un de ces peuples guerriers qui résistent aux pouvoirs étrangers, et massacrent ou pillent des agriculteurs à l’occasion.
Les Kurdes sont un peuple de langue indo-européenne, comme les Iraniens, langue totalement différente des langues arabe et turques, ces dernières étant d’origine mongole.
Ils seraient environ 40 millions aujourd’hui (chiffre discutable, car ils ne sont pas recensés) dont une trentaine rassemblée autour d’un noyau central de montagnes anatoliennes et iraniennes.
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